ÉDITORIAL SEPTEMBRE 2021

PAR Sonia Sarah Lipsyc

Sonia Sarah Lipsyc

 

 

 

 

 

 

 

«Nombre d’articles vous sont proposés sous forme de capsules. Vous connaîtrez ainsi les visages de toutes ces personnes qui ont participé à ce numéro et ont répondu avec enthousiasme à notre sollicitation »

 

Nous avons le plaisir de vous présenter un numéro spécial, voire historique, du LVS qui porte sur « La CSUQ : hier, au-jourd’hui et demain ». Sous l’inspiration de notre président, l’Honorable Jacques Saada, il nous a semblé important, douze ans après l’ouvrage1 qui célébrait les 50 ans de la Communauté sé-pharade au Québec, de présenter sous différents aspects l’extraordinaire vitalité de notre organisme fédérateur.

Il y a d’abord les messages des dignitaires qui nous honorent, ceux du premier ministre du Canada, Justin Trudeau et du premier mi-nistre du Québec, François Legault, du Grand Rabbin de France, Haim Korsia ou de l’État d’Israël, Rav Yitzchak Yosef, Rishon LéTzion. Mais aussi la reconnaissance et les encouragements des politiques, des membres du monde académique et associatif qui montrent l’enraci-nement et le rayonnement de la CSUQ dans le paysage québécois et canadien.

Notre institution est composée de constituantes allant des congréga-tions à diverses associations, c’est l’occasion de le rappeler et de leur donner la parole sous la plume d’Elie Benchetrit.

Mais que serait un organisme comme le nôtre s’il n’était appuyé par des bénévoles qui s’engagent en mettant leurs compétences, leurs idées et leur temps au service des multiples programmes de la CSUQ? Annie Ousset-Krief nous aide à mieux connaître la quinzaine de comités, de Hessed en passant par celui du FSM (Festival Sefarad), des bar-mitsvot, d’Aleph ou du LVS au sein desquels ces bénévoles évoluent en livrant un extrait des messages de leurs présidents.

Une structure doit connaître son passé, s’impliquer dans son présent et préparer son futur. Les dirigeants successifs du la CSUQ ont tou-jours eu ce souci qui s’est notamment concrétisé depuis deux ans par la création d’un comité de jeunes adultes pour la relève. C’est l’une de ses membres, Julie Cohen-Bacrie, qui nous les présente en mettant également en valeur d’autres jeunes cadres du service Jeunesse.

Et il y a, bien sûr, les professionnels de la CSUQ dont on ne souligne-ra jamais assez le dévouement et l’engagement. Sylvie Halpern les a interviewés.

Tous ces articles vous sont proposés sous forme de capsules. Vous connaîtrez ainsi les visages de toutes ces personnes qui ont participé à ce numéro et ont répondu avec enthousiasme à notre sollicitation. Ce dont nous les remercions encore.

Il faut à cette occasion relever le travail remarquable du service de graphisme de la CSUQ, David Bohadana, Israël Cohen et notre prestataire Albert Levy qui donnent le meilleur d’eux même sous l’égide de Janice Silverstein. Et bien sûr, notre directeur Benjamin Bitton qui supervise le tout.

Cette équipe nous propose d’ailleurs pour ce numéro des pages très étayées sur les différents services de la CSUQ.

Notre dossier spécial se clôt avec trois entretiens portant sur la planification stratégique, le dialogue interculturel qu’initie la CSUQ, et cet ouvrage en préparation sur les différents présidents de la CSUQ. Des textes signés par notre collaborateur Elias Levy qui rend également hommage à Moïse Amsellem (zal) qui fut et qui reste, par son exemple et son héritage, si important pour notre communauté.

Il a écrit également un autre hommage à Naïm Kattan (zal) décédé au moment où nous préparions ce numéro pour notre rubrique Vie juive dans laquelle vous trouverez d’autres articles par Eta YudinSam Edery. La montée de l’antisémitisme visible à la suite des manifestations propalestiniennes pour ne pas dire pro-Hamas et la sécurité de notre communauté sont légitimement au cœur de cette rubrique.

L’affaire Sarah Halimi (zal) en France nous a également bouleversés. Nous y consacrons quatre articles afin de l’aborder sous différents angles. Eric Yaakov Debroise retrace pour nous les grands points de cette affaire. Dr Amnon Suissa s’interroge sur le fait de savoir si un meurtrier sous influence de drogues peut-être considéré comme irres-ponsable? Un autre article met en évidence la solidarité des communautés juives nord-américaines avec la France. Et le fils de Sarah Halimi, le rabbin Jonathan Halimi nous a fait l’amitié de nous accorder un en-tretien dans lequel il met l’accent sur l’initiative Ohel Sarah, l’extension d’un centre communautaire à Haïfa à la mémoire de sa maman.

Une autre tragédie est celle de Méron qui a touché également la communauté juive de Montréal par la disparition de deux de ses membres et nous y consacrons un article.

Nous continuons notre tour d’horizon des communautés sépharades d’Amérique du sud et c’est le Pérou qui est cette fois-ci à l’honneur. Vous le savez l’introduction est en français et les entretiens pour cette rubrique sont en espagnol.

Il y a aussi de l’anglais dans notre magazine avec le texte du Rabbin Yamin Levy pour notre rubrique Judaïsme et la pos-sibilité de voir en ligne la traduction en français effectuée par Yolande Amzallag.

Sophie Bigot-Goldblum nous propose un texte entre histoire et légende sur l’origine de la présence juive en Espagne pour Culture sépharade.

Nous avons aussi maintenu notre rubrique Vie communautaire pour ce numéro avec, outre le Carnet de famille, un hommage à Claude Elbaz (zal) qui a marqué des générations de notre communauté ainsi qu’un autre hommage au rabbin Itzhak Ezagui (zal) par Claude Sultan.

Ma rubrique Elles et ils ont publié dans laquelle, en quelques lignes, je tente de vous faire partager ma passion pour les livres et les nouvelles parutions, est accessible sur notre site.

Au moment où j’écris ces lignes, nous sommes en juillet, car chers lec-teurs et lectrices un numéro du LVS se prépare quatre mois à l’avance entre sa conception et sa distribution dans vos boîtes aux lettres. Mais je vous souhaite d’ores et déjà une bonne année, surtout en san-té, pour vous et vos proches.

 

Sonia Sarah Lipsyc

slipsyc@csuq.org

 

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