De jeunes adultes engagés dans la relève de la CSUQ Propos recueillis

Julie Cohen-Bacrie

 

 

 

 

 

 

De jeunes adultes engagés dans la relève de la CSUQ

J’ai eu beaucoup de plaisir à discuter avec ces jeunes adultes dont la motivation pour l’implication communautaire est contagieuse. Dans chacune des conversations au sujet de la CSUQ, les jeunes partageaient avec moi ce qu’ils aimaient et souhaitaient pour la communauté. Entre autres, le plaisir d’être ensemble, le fait de découvrir de nouveaux horizons, la satisfaction du dévouement, le sens de l’engagement et le fait de susciter une participation communautaire.
Ces jeunes, on peut aussi les appeler la relève de la CSUQ.
La relève c’est important bien sûr pour assurer une continuité de notre communauté.
Et le plan stratégique 2021-2026, présenté et approuvé en AG en juin dernier, le souligne bien aux côtés d’autres objectifs comme l’identité et la culture, la solidarité, l’éducation, la représentation, l’ inclusion et le  rapprochement ainsi que le financement.
Merci à nos élus et notre organisation de donner dans ce plan à la relève cette place si significative dont l’objectif est :  « Préparer chez les 18-35 ans une relève sépharade apte à renouveler la base communautaire et à susciter l’engagement »[1].
Ci-dessous, vous trouverez une brève présentation de  jeunes hommes et femmes inspirant.es. Certains ont participé aux discussions qui ont mené au plan stratégique de la relève, d’autres en sont l’incarnation même. Tous ont un regard tourné vers l’avenir.
[1] Voir http://csuq.org/wp-content/uploads/2021/04/Planif_Strat_interactive.pdf p 13

Yaniv Cohen Scali

 

« Enfant, j’ai participé aux camps Benyamin et à l’école de ski Cheleg. Pendant longtemps ces expériences ont été les seules au sein de la CSUQ. En effet, malgré mon parcours scolaire à Maïmonide qui m’a exposé aux activités offertes à l’époque, ce sont plutôt des voyages avec ma famille et mes amis qui ont occupé mes étés et tranquillement, mon lien avec la CSUQ s’est quelque peu perdu. C’est seulement à l’âge adulte, un peu par hasard, un peu par curiosité que j’ai renoué avec la communauté en m’inscrivant au programme LDRSHP (Leadership pour jeunes adultes). Ce dernier s’annonçait prometteur avec, d’une part, son voyage de retour aux sources (voyage au Portugal, en Espagne et au Maroc) et d’autre part, ses ateliers pratiques auprès de différents représentants de la communauté. Cette expérience est venue raviver la flamme et m’a mené à être coprésident du LDRSHP avec Alexia Maman. Mon engagement avec la CSUQ s’adapte à une communauté qui elle aussi évolue et se transforme afin de cibler les besoins des jeunes adultes.  Malgré mon horaire chargé, je trouve l’énergie et la motivation nécessaire pour m’impliquer grâce aux gens que je côtoie, tous passionnés et intelligents. Les amitiés nouées au sein de l’organisation de ces programmes sont pour moi des plus chères.

Ainsi, je souhaite donner l’opportunité à plusieurs jeunes qui sont, comme je l’étais, quelque peu isolés de la communauté, de s’investir et d’échanger avec d’autres. De cette façon, ils pourront à leur tour créer de fortes relations. Comment les atteindre et piquer leur curiosité? C’est l’objectif à haut niveau du comité de planification de la relève. »

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« Je souhaite promouvoir l’histoire sépharade des Juifs de toutes origines. La diversité grandissante de la communauté nous permet de créer de nouveaux liens et de découvrir de nouvelles facettes du sépharadisme qui nous rendent fiers. C’est un aspect important et passionnant de l’identité de ces jeunes. Il ne reste qu’à l’exposer et s’en assouvir.

Dans cette optique et pour dynamiser la jeunesse sépharade à Montréal, j’entrevois tisser des liens avec d’autres communautés sépharades, communautés juives et montréalaises.  J’imagine des week-ends à Miami où les Juifs sépharades de plusieurs métropoles pourraient se rencontrer ou bien des conférences montréalaises où la culture sépharade serait mise à l’honneur.

 Finalement, je rêve d’une organisation qui permettra aux jeunes sépharades de partager des moments précieux avec leurs familles. Ma curiosité pour l’histoire sépharade, je l’ai d’abord eue de ma grand-mère maternelle, Hassiba Benaroche z.l. Pendant des après-midis tout entiers, je m’asseyais à ses côtés et écoutais attentivement les récits de sa vie à Fez, puis à Oujda. Depuis mon voyage de retour aux sources, j’imagine un voyage intergénérationnel qui permettrait aux jeunes adultes de vivre des moments avec leurs parents et plusieurs personnes passionnantes de la communauté. La pandémie nous permet de faire mûrir ces idées et j’ai confiance que ces projets verront le jour à très court terme. »

 

Loan Belaich

« Je suis arrivée à Montréal de France depuis quelques années, j’ai rapidement formé un cercle avec des étudiants autour de moi. C’est en suivant l’invitation de l’un d’entre eux que j’ai commencé à m’impliquer à titre d’animatrice avec la CSUQ. »

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« Je souhaite plus d’activités pour les jeunes adultes avec un suivi après chacune d’entre elles pour éviter que des expériences mémorables ne demeurent plus que des souvenirs, mais pour créer un véritable sentiment d’appartenance. Je constate qu’il y a plus à faire plus pour rejoindre les jeunes adultes qui n’ont pas eu un cursus type dans les écoles juives et les camps juifs. Il y a là un potentiel énorme, je suis aussi d’avis qu’on peut faire plus sur les campus universitaires par exemple ».

Gabriel Benatar

« Depuis très jeune je me suis impliqué comme campeur, animateur, et ensuite organisateur. Maintenant dans le monde du travail, j’ai plusieurs nouveaux défis professionnels qui me prennent du temps. Ceci dit, je ressens toujours le besoin de m’impliquer encore dans ma communauté. »

 

 

Elya Chalom

« Je me suis impliqué dans ce comité pour travailler avec Yaniv Cohen-Scali. J’y ai vu une bouffée d’oxygène : un cercle d’échange d’idées novatrices avec d’autres jeunes motivés comme moi. Le modèle actuel ne peut être maintenu tel quel. Je pense qu’il faut le revoir, faire un travail de fond, pour changer. Je rêve d’une CSUQ qui offre des programmes pour tous les âges, sans interruption, incluant les 25-45 ans. Au-delà des camps et des festivals, il faut offrir du nouveau ».
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« Une fois les idées mises sur papier, il faut du monde pour les réaliser. On doit créer des sous-comités qui visent la réalisation d’un des éléments du plan ou mandat avec des objectifs clairement définis. Je souhaite que la CSUQ se redéfinisse continuellement. Bref, passer du plan stratégique, au plan logistique et finalement tactique. Je souhaite que les jeunes de 20-45 ans entendent parler de la CSUQ pour autre chose qu’une collecte de fonds. À vrai dire, pour contribuer à une collecte de fonds de la CSUQ, il faut au minimum apprécier ses programmes, et dans ces programmes en trouver pour nous, les jeunes adultes. C’est un exercice que je suis prêt à relever comme ceux que j’ai l’habitude de relever dans les sports d’équipe auxquels je joue et que j’organise : soccer et hockey. »

 

Nathan Cohen-Fournier

« On peut reconnaître mes intérêts variés en apprenant qu’en plus de mon travail professionnel, je pratique la musique, l’écriture et m’entraîne pour des triathlons. Je suis attaché à tout ce qui touche la culture et la religion juive sépharade. Je dois cela en grande partie à ma mère et à mon grand-père, Aaron Cohen BH. Ce qui m’a interpellé à m’impliquer dans la communauté, c’est cette invitation à réfléchir sur le désengagement des jeunes Juifs sépharades. De plus, je souhaitais travailler avec Yaniv, président du comité de la relève. Dans ce comité, il y a une réelle volonté d’amener l’organisation à se réinventer, à représenter les valeurs des jeunes pour que ces derniers se reconnaissent dans la CSUQ. Il est clair pour moi que la CSUQ se doit de rester un organisme distinct du reste de la fédération, pour qu’elle conserve une voix singulière et représentative. »

 

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« Je souhaite que les jeunes adultes s’inscrivent dans une continuité de l’organisation construite avec passion et nécessité par les générations précédentes. J’aspire à une organisation où tous peuvent exprimer librement leurs préoccupations. Une organisation où les jeunes adultes sont ouverts au monde qui les entoure et accueillent avec bienveillance les différentes identités. C’est ce qui s’est passé pour moi quand j’ai passé quelques années dans un village inuit du Nunavik au nord du Québec.  La CSUQ pourrait être encore davantage un espace pour pouvoir parler de racisme et d’antisémitisme. Un des éléments clés du succès selon moi sera d’oser créer des partenariats pour aller chercher davantage de financement. Ainsi mieux outillés, nous pouvons nous doter d’un organisme communautaire qui nous ressemble ».

Julie Cohen-Bacrie 

« Je suis ingénieure travaillant en gestion de projet pour les TI. Ma petite famille compte deux jumelles et un petit garçon, tous au primaire dans une école juive. Je suis quelqu’un qui s’implique dans toutes les sphères de ma vie; prochainement je compte m’impliquer dans la sphère municipale.

J’avais donné son avis dans un petit groupe de discussion sur les jeunes adultes et la CSUQ. On m’a rappelée pour participer au comité de la relève. J’étais ravie d’y retrouver d’autres qui ont à cœur l’engagement des jeunes dans la communauté. Je vous le confirme, les membres de ce comité sont exceptionnels, tous ralliés à l’objectif : trouver comment engager les jeunes au sein de la communauté et surtout les garder engagés d’une manière ou d’une autre. Il y a dans ce comité, une belle structuration des idées, de beaux échanges, un bel espoir pour la suite. »

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« Pour l’avenir, je souhaite qu’il y ait un attachement croissant des jeunes adultes avec leur communauté. Je souhaite que les jeunes adultes conservent un noyau après toutes ces belles années d’implication et attirent des jeunes qui n’ont pas suivi le cursus, comme les jeunes dans les lycées français. Je souhaite également voir des activités impliquant des partenaires (d’autres organismes et d’autres communautés sépharades en Amérique du Nord). J’ai envie de terminer avec une invitation à nous envoyer vos idées ou votre intérêt pour participer à différentes étapes du plan d’action. Juliecb2006@gmail.com »

Sarah Hassan

« J’aime profondément la communauté. Je m’implique pour participer aux changements en cours, y apporter quelque chose. Auparavant, j’ai organisé des activités dans le programme LDRSHP. Je souhaite toujours y voir un maximum de participation. À mon avis, pour garder les jeunes dans les communautés, on doit leur proposer des activités pour lesquelles ils trouveront le temps de venir se retrouver entre leurs études et leur travail. Ces jeunes sont habitués à voir les grandes fêtes comme la fête de Purim et celle de la Mimouna, mais il n’y pas que ces fêtes. Nous pouvons créer d’autres occasions d’une moindre ampleur, et plus fréquemment. On sait que les jeunes apprécient les retrouvailles et des occasions de faire de nouvelles rencontres. »

 

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  • « Je souhaite voir encore plus de personnes impliquées tant au niveau de la participation que de l’organisation. Une manière parmi d’autres serait d’augmenter la présence de la CSUQ sur les réseaux sociaux.

 

  • Je souhaite également voir renaître des initiatives qui ont connu de grands succès dans le passé comme « Jamazing Race » et « la guerre des clans ». Ce sont des activités où il y a des participants d’âges différents qui jouent différents rôles.

 

  • Il peut s’agir d’une variété d’activités, incluant des 5 @ 7 simples et décontractés jusqu’à organiser une conférence de type TED Talk comme celui du festival sépharade où on y retrouverait plusieurs membres de la communauté de différentes professions. Il serait extraordinaire d’y convier les élèves des écoles secondaires, étudiants des cégeps et universités ou même de transformer le TED Talk en événement nomade et ainsi faire une tournée dans ces endroits.

 

Je propose d’innover : enseigner aux jeunes dans toutes les écoles juives un curriculum d’études juives qui comprendrait l’histoire du sépharadisme avec une importance aussi généreuse et équitable que celles des autres enseignements de l’histoire et de la culture juive. »

Frank Neuman

« Avant d’être ambassadeur des Éclaireuses et Éclaireurs israélites au Canada, j’y participais comme campeur, animateur et directeur aux ÉI en France. Récemment, j’ai organisé une grande veillée de chants pour tous les ÉI toutes frontières confondues. En participant au comité de la planification de la relève, j’y ai trouvé une belle occasion d’aligner les objectifs d’engagement des jeunes avec le programme des Éclaireuses et Éclaireurs israélites du Canada. Je souhaite de tout cœur que la communauté de Montréal bénéficie de la fraternité des ÉI. »

 

Claudia Ouaknine

« Dès 16 ans, j’étais impliquée comme « staff ». Alors, j’ai été piquée par l’engagement communautaire et depuis, je n’ai jamais arrêté. Lors de la pandémie de la COVID-19, plusieurs activités ont été suspendues; bien sûr ce fut des moments difficiles. Heureusement, avec une belle volonté, plusieurs activités ont repris et c’est un véritable soulagement. Je réalise à quel point ces activités communautaires nous amènent de l’oxygène, la joie de se retrouver ensemble en communauté. Vivre activement au sein de la communauté change la vie des jeunes et des jeunes adultes qui décident de poursuivre l’aventure communautaire ».

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« Je suis pleine d’espoir pour les prochaines années. L’on voit déjà beaucoup de jeunes qui s’impliquent dans l’organisation ou qui participent aux activités. J’ai été pour ma part motivée à m’impliquer avec la CSUQ en puisant dans mes souvenirs communautaires de jeunesse. Il est donc impératif d’encourager les jeunes participants à s’impliquer plusieurs années après leurs activités; leur transmettre le goût de l’engagement. De plus, il est important d’investir les ressources nécessaires pour publiciser les activités jeunes adultes offertes par la CSUQ dans les CÉGEPS et les universités; faire ce qu’on appelle en bon français du « Reaching out » pour vivre une expérience exceptionnelle tout le long de la vie d’adulte. »

Adam Elmaleh

« Je me suis rapidement impliqué dans la CSUQ. Au départ, mon implication était principalement motivée par le simple bonheur de se retrouver entre amis. Avec le temps, j’ai pris plus de responsabilités au sein de la communauté; j’en profite d’ailleurs pour remercier Benjamin Bitton, l’actuel directeur de la CSUQ pour sa confiance. Aussi, ma motivation initiale s’est transformée lorsqu’un de mes campeurs m’a confié son souhait qu’un jour lui aussi puisse influencer d’autres jeunes comme j’ai pu influencer positivement des jeunes comme lui. C’est alors que j’ai saisi toute la portée de l’implication communautaire. Je réalise l’importance que jouent les organisateurs auprès des plus jeunes ou des nouveaux impliqués dans la communauté. Cette importance ressemble beaucoup au rôle de grand frère au sein d’une belle grande famille. »

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« Si je pouvais, je ralentirais le temps puisque je suis conscient de vivre présentement les meilleurs moments de ma vie. Pour l’avenir, je souhaite continuer de m’impliquer que ce soit dans le programme LDRSHP ou d’autres. »

Yohann Levy

« Tôt, j’ai voulu m’impliquer activement au sein de la communauté. J’ai eu la chance d’être directeur du camp Kif-Kef et, par la suite, de devenir président du programme Koulam visant les 18-25 ans.

 

 

 

  • Travailler comme animateur au camp Kif Kef, c’est s’amuser avec les enfants, mais aussi avec les autres animateurs. C’est une véritable cohésion qui se crée entre les animateurs, donc entre les jeunes de la communauté. Chaque année, il y a un plus grand nombre de candidatures pour les postes d’animateurs qu’il y a de postes à combler. C’est peu dire.

 

  • J’apprécie l’esprit d’équipe qui transparaît dans le voyage Koulam et j’ai été très honoré de reprendre le flambeau des organisateurs sortants. C’était motivant et un plaisir de participer à la continuité de cette magnifique activité. »

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  • « Je souhaite voir grandir au fil des années cette cohésion nous, animateurs du camp Kif-Kef, et ce, même lorsque notre âge ne nous permettra plus de participer ou de nous impliquer activement dans le camp. L’idéal serait que nous ne nous perdions pas de vue grâce à la CSUQ.

 

  • De plus, je propose de favoriser les liens de complicité des participants des voyages Koulam d’une année à l’autre. Ce serait des moments de relais qui permettraient de partager entre nous nos expériences, mais également la magie, véritable étincelle, qui rend si uniques ces activités entre jeunes adultes de la CSUQ.

  

  • Je souhaite aussi organiser des activités qui regroupent de jeunes adultes autour de professions libérales ou autres. Ce serait une belle occasion pour les jeunes adultes de faire partie d’un réseau de professionnels de la CSUQ »

Mélissa Ezri

« L’implication communautaire me tient beaucoup à cœur. Je suis aussi très heureuse de suivre les pas de ma mère, aussi très impliquée dans la communauté. J’y ai grandi depuis toute jeune en commençant comme campeuse. Ça m’amuse d’y repenser : je préférais aller au camp plutôt que de voyager en famille. C’est à ce moment qu’un lien très solide avec la CSUQ se tisse. Puis, j’ai participé aux voyages organisés par la communauté. Quand je me suis impliquée comme responsable dans les camps, j’ai trouvé touchant de voir grandir les enfants, de voir leurs propres liens se créer entre eux, avec la communauté. Je crois que c’est parce que la CSUQ se trouve à l’extérieur du quotidien des jeunes qu’elle offre un espace de liberté et de convivialité essentiel. »

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« Je trouve très important de préparer toute une gamme d’activités variées pour les enfants, dont le bénévolat. Dans tous les cas, il faut continuer d’offrir des activités de groupe, dans une bulle, dans un refuge bien à eux, à l’extérieur de leurs sphères quotidiennes. Il serait intéressant de voir de nouveaux programmes offerts aux jeunes adultes, notamment des programmes pensés par les mêmes jeunes adultes eux-mêmes. Je pense qu’il faut avoir pour but de garder tout au long de notre vie d’adulte cette fraîcheur et camaraderie vécue dans notre jeunesse avec la CSUQ. »

Victoria Amar

« C’est en parlant avec Éric Mechaly et Jonathan Amar lorsque j’étudiais au primaire et au secondaire à Maïmonide que j’ai commencé à Kif Kef comme campeuse. J’ai pu constater dans mon cercle d’amis et de connaissances que les plus anciens font une belle promotion des activités jeunesse de la CSUQ auprès des plus jeunes. Il n’y a rien de tel que le bouche-à-oreille pour attirer les jeunes à participer à des activités de la communauté. Très rapidement, j’ai développé un très fort sentiment d’appartenance avec la CSUQ. Concrètement, cela s’est manifesté quand je choisissais à plusieurs reprises et sans hésiter d’aller à Kif kef chaque hiver plutôt que d’aller passer mes vacances quelque part au chaud. »

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« J’envisage avec confiance l’avenir; je suis persuadée que les prochains jeunes sauront animer et organiser le camp tant aimé comme j’ai eu le plaisir de le faire. Au-delà de cela, je me ferai toujours une joie de faire la promotion des camps auprès des plus jeunes. D’ailleurs, il n’y a pas de doute, mes enfants iront un jour, BH, aux camps de la CSUQ.  Pour revenir à mes plans d’implication à court et moyen terme, j’ai hâte d’en apprendre plus sur les programmes jeunes adultes dans le but d’y participer à de prochaines activités en groupe dès que ce sera possible ».

 

Gil Elbaz

« J’ai eu la piqûre de l’engagement communautaire dès que j’ai été campeur. C’est à ce moment-là que j’ai pu constater non seulement l’esprit d’équipe entre les campeurs, mais aussi là que j’ai vu et admiré le travail des animateurs. Les animateurs démontraient par leurs faits et gestes des valeurs d’équipe et d’entraide. Ces valeurs j’ai voulu les incarner et les transmettre à mon tour.  C’est arrivé quand je suis devenu animateur. C’est alors que j’ai pu faire vivre l’expérience que j’avais vécue moi-même auparavant à d’autres. J’ai tellement apprécié vivre cela que j’ai décidé de poursuivre mon implication à titre d’organisateur. »

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« Il fait plaisir de savoir que les activités reprennent après la pandémie de la COVID-19. Je me rends bien compte de la chance que j’ai de reprendre ses responsabilités d’organisateur du camp Kif Kef. Je recommence le cycle de préparation du camp et toute l’énergie au rendez-vous.  Suite à cette implication, j’envisage l’avenir avec confiance. Plusieurs activités m’intéressent, entre autres participer au programme LDRSHP. Je serai toujours prêt à donner de mon temps à la communauté. La CSUQ demeurera vivante et significative pour les jeunes adultes tant qu’on aura la possibilité de vivre, de participer et d’organiser ensemble. »

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