Le président de la CSUQ, l’honorable Jacques Saada, son conseil d’administration, Benjamin Bitton et son équipe de professionnels expriment leurs sincères condoléances à M. Gabriel Cohen, ses enfants et l’ensemble de sa famille à la suite du décès de Camille Cohen Z’’L. Puisse son souvenir vivre à jamais dans le cœur et l’esprit de tous ceux qui l’ont côtoyé.

Hommage à Camille Cohen Z.L. par Claude Benarroch

 Quelle douloureuse tâche d’avoir à rendre hommage, dans les circonstances, à une femme que tous et toutes avons aimée, estimée ou admirée, souvent même avec ces trois sentiments mêlés.

Camille, notre belle Camille, m’avait offert, il y a de nombreuses années l’immense privilège de son amitié et de son affection, et je ne vous cacherai pas qu’à tous ces égards sa disparition brutale, qui nous a tous laissé dans la plus totale stupéfaction,  laissera à jamais un trou dans mon cœur.

Vous parler d’elle, c’est évoquer une femme aussi belle dehors que dedans, une femme pour qui les rapports à autrui se déclinaient toujours dans le respect, la bienveillance et la compassion.

Camille n’a jamais laissé personne indifférent: son merveilleux sourire, le regard candide qu’elle posait sur les êtres et les choses, son intérêt pour les médecines douces tout autant que pour les champs de la spiritualité et des questions existentielles l’ont conduite, tout au long des années, à chercher à comprendre, à  démystifier. Cette curiosité qu’elle nourrissait pour toutes sortes de choses lui a donné le goût de partager avec un enthousiasme presque juvénile ce qu’elle découvrait, de discuter avec passion, de départager le vrai du faux.

Camille s’est montrée non seulement  soucieuse d’enrichir ses connaissances profanes, mais aussi  et surtout de grandir au niveau de ses valeurs morales et religieuses. Elle s’est beaucoup interrogée, même remise en question,  mais toujours avec l’objectif de conformer sa vie à la plus extrême authenticité.

Comment ne pas mentionner son mandat de présidente à la Fédération CJA, qu’elle a illuminé de sa personnalité et marqué d’un dévouement exceptionnel ? Dévouement dont elle a fait bénéficier de la même façon les causes qui lui tenaient à cœur : le Centre Habad de Ville Mont Royal, Mada, Banaav… C’est là d’ailleurs que notre amitié s’est soudée.

Relever qu’elle s’est attachée toute l’équipe de bénévoles et de professionnels qu’elle a côtoyés ne rendrait pas assez justice à la forte impression qu’elle y a laissée et aux amitiés durables qu’elle a nouées.

Que dire par ailleurs de la femme, de la mère, de la grand-mère lumineuse, aimante et dévouée qu’elle a été pour les siens ? Je n’ose penser à la force, au courage et à la détermination qu’il faudra à son cher époux Gaby, à ses merveilleuses filles Caroline, Jessica et Andrea, à ses gendres,  à ses petits-enfants adorés pour qui elle était une véritable fée, pour pouvoir vivre cette cruelle absence…

Que son âme repose en paix ! Puisse son souvenir être source de réconfort et d’inspiration pour sa famille, ses proches et pour tous ceux et celles qui ont eu le privilège d’être sur sa route.

Camille, tu as été la meilleure des amies. Il y avait de la grandeur d’âme en toi, mais tu ne le savais pas…

Tu es partie beaucoup trop tôt. C’est un vide immense que nous laisse ta disparition, mais tu seras toujours présente dans mon âme et dans mon cœur.

MERCI !

C’est avec tristesse que nous faisons part du décès de Madame Viviane Zharie Wani Z’’L, le 13 avril 2019 durant chabbat Hagadol. Une femme extraordinaire, tant pour sa famille que pour sa communauté. Les liens d’amour et de tendresse tissés durant toutes ces années resteront à jamais gravés dans notre mémoire et notre cœur. Son époux Georges Raphael Wani, ses frères et sœurs, ses enfants Cyril Abraham, Patrick Gad, Vanessa Simha et ses petits enfants.

C’est avec tristesse que nous annonçons le décès de M. Ruben (Robert) Benhaim Z’’L, le 20 mars 2019 (veille de Pourim), un an et demi après sa femme bien aimée Olga Benhaim Z’’L.  Père et beau-père de Raymond et Shelley, David et Nataliia, Jacques et Rivka, Albert et Gail, et Daniel et fiancée Robin.  Grand-père (Abuelo) et arrière-grand-père de Michelle et Yaakov (Bracha Esther, Batsheva, Yitzhak, Nechama et Chaim) et Jessie; Daniela (Yanai et Sinai); Devin et Michelle; Adam et Andrea (Ryan et Evan) et Niko; Alex, Greg et Mark; et Kai.  Né à Al Kasar Kivir au Maroc, fils du Rabbin Yitzhak et Mercedes Benhaim, et frère de Marcos, Amram, Kotiel et Flora, Zichronam livracha. Toute une génération est passée avec lui.

Nous avons la tristesse d’annoncer le décès à Haïfa le 21 mai dernier du Dr Jean-Charles Chebat. Z’’L. Il avait 74 ans.

Jean-Charles Chebat avait eu à Montréal un parcours universitaire impressionnant. Professeur pendant de longues années à HEC Montréal après avoir enseigné pendant 26 ans à la Faculté de gestion de l’UQAM, il était récipiendaire de nombreuses distinctions prestigieuses dont la Médaille Sir John William Dawson décernée par la Société royale du Canada et le titre de Chevalier de l’Ordre national du Québec ainsi que le Prix Jean Guérin pour l’Excellence pédagogique pour ne citer que celles-ci parmi tant d’autres qui lui furent décernées tout au long de sa carrière professorale.

 Décrit par la direction des HEC comme « Une sommité internationale dans le domaine académique », le Dr Jean Charles Chebat jouissait d’une réputation internationale bien méritée ainsi que d’une admiration sans bornes de la part de ses étudiants qui n’hésitaient pas à le décrire comme un « maître à penser et pédagogue hors normes » comme nous l’a relaté Elias Lévy dans un article consacré à sa mémoire.
Proche de sa communauté, le professeur Chebat n’hésitait pas à s’impliquer dans certains projets communautaires qui lui tenaient à cœur. C’est ainsi qu’il fit partie pendant un certain temps du Comité de rédaction de La Voix Sépharade qu’il fit bénéficier de ses judicieuses remarques et précieux conseils.

Son amour inconditionnel pour Israël ne s’est jamais démenti tout au long de sa vie. En fervent sioniste qu’il était, il choisit de faire son aliyah en 2013 avec son épouse Claire Gélinas, elle-même universitaire et professeure émérite de linguistique à l’UQAM. Le rêve deux fois millénaire de tout Juif qui se respecte : « l’an prochain à Jérusalem » devenait réalité pour la famille Chebat.
Avec la disparition de ce membre illustre du monde universitaire et de notre communauté juive montréalaise, nous perdons un grand homme, un vrai « mensh » qui revendiquait haut et fort son double héritage ashkénaze et sépharade.

L’équipe de la rédaction de LVS s’associe au deuil de ses proches et adresse ses condoléances attristées à son épouse Claire ainsi qu’à ses enfants, Daniel, Myriam et Élise. Elie Benchetrit