DÉCOUVRIR LES BÉNÉVOLES, PROFESSIONNELS ET CONSTITUANTES DE LA CSUQ
PAR MARTINE SCHIEFER
Benjamin Bitton, de Wall Street à Côte-Sainte-Catherine, de la finance à l’action communautaire
Après avoir terminé ses études à l’école Sy Syms School of Business de la Yeshiva University de Manhattan à New York, Benjamin Bitton obtient son diplôme en 2002 et décide de rentrer à Montréal pour ses vacances d’été… mais n’est finalement jamais reparti.
La CSQ (communauté sépharade du Québec, organisme d’origine de la CSUQ) lui propose dès son retour de prendre en charge Carrière et participation, un projet pour jeunes professionnels destiné à assurer une relève de qualité. « L’idée était pour moi de prendre une pause et de faire autre chose que de la finance avant de retourner dans mon domaine », déclare-t-il. Par contre, il a trouvé dans le cadre communautaire une vraie vocation. Grâce à sa motivation et son dynamisme, le projet connaît un très grand succès. La Communauté décide alors d’engager Benjamin à temps plein pour diriger les programmes jeunes adultes, poste qu’il va occuper pendant plusieurs années. Passé ensuite responsable des activités de collecte de fonds de la communauté, on le nomme directeur du développement communautaire pour encadrer les activités de collecte de fonds, ainsi que plusieurs services communautaires. Devenu directeur général associé il y a deux ans, ce père de sept enfants est maintenant directeur général de la communauté. Il indique volontiers : « C’est très gratifiant de mettre au service de la communauté son savoir et ses compétences. Mais ce sont aussi les professionnels et les bénévoles qui m’ont appris énormément, qui m’ont donné confiance et la possibilité de m’épanouir dans mon travail. » Ce qui le motive à rentrer tous les jours au travail ? Le désir de faire plus et de réaliser de nouveaux projets. S’il ne compte jamais ses heures, comme bon nombre des employés de la CSUQ, son travail le suit partout et en tout temps. « En tant que nouveau DG, il est important de relever le fait que l’équipe de la CSUQ travaille fort sur la qualité des programmes et des services offerts ainsi que sur son image de marque. Au cours de la dernière année, plusieurs de nos programmes, existants et nouveaux, ont connu des records de participation et de réussite sur le plan de l’équilibre budgétaire. Je profite de cet article pour remercier tous nos donateurs, bénévoles et amis de la CSUQ dont le soutien est indispensable à la réussite de nos projets et bien sûr mon équipe de professionnels qui forme sans aucun doute mon dream team. »
Sarah Mimran, l ’amour de la communauté : petit on y grandit, grand on le transmet
Avocate de formation, les grands procès, les grandes causes, la défense d’innocents ont certainement gravé les fondements des désirs professionnels de Sarah Mimran. Pourtant, celle qui déclare volontiers : « J’ai grandi au sein de la communauté et j’y ai toujours été impliquée » a fait une pause dans sa carrière pour occuper un poste plus discret, mais peut-être plus près de ses valeurs afin de se consacrer aux jeunes de la communauté.
Sarah est coordonnatrice des collectes de fonds pour le département Jeunesse de la CSUQ ainsi que des nombreux programmes offerts tout au long de l’année comme le Camp Kif-Kef en hiver, le Camp Benyamin en été, le voyage Yahad en Israël et les camps durant la semaine de relâche et de Pessah.
Depuis un an à l’emploi de la CSUQ, elle relate avec plaisir qu’elle a passé tous ses étés en tant que campeuse, puis en tant que monitrice et responsable du camp Benyamin. Mais l’été ne lui suffisait pas. Le camp Kif-Kef en hiver l’aura vu aussi faire partie des jeunes campeurs de sa génération, puis y participer à titre de monitrice et responsable. « J’ai toujours été engagée dans les différents programmes de la CSUQ en tant que bénévole, surtout dans le département Jeunesse et celui des jeunes adultes. J’ai siégé sur différents comités en tant que bénévole. » Les plus beaux souvenirs de sa jeunesse sont ceux passés dans ces camps d’été ou d’hiver. Ces expériences vécues pendant son enfance et son adolescence l’ont marquée au point qu’elle désirait offrir à la génération suivante tout le plaisir qu’elle avait ressenti. Parce qu’ils sont après tout la relève de notre communauté, elle voulait s’assurer de transmettre aux enfants d’aujourd’hui la tentation de séjours exceptionnels, l’occasion de se forger de nouvelles amitiés, des amitiés qui durent, le plaisir d’expériences inoubliables vécues en groupe et des souvenirs qui dureront toute la vie. « Voir les sourires des parents et des enfants à la fin d’un séjour ou d’une journée est un sentiment d’accomplissement et la meilleure récompense possible » déclare-t-elle sans aucune hésitation.