J’ai fait un minian à moi tout seul

Serge Ouaknine

Serge Ouaknine

Point de loi, point de bonnes mœurs. Point de bonnes mœurs, point de loi. Pas de sagesse, pas de religion. Pas de religion, pas de sagesse. Pas de science, pas d’intelligence. Pas d’intelligence, pas de science. Pas de pain, pas d’étude. Pas d’étude, pas de pain. Rabbi Elazar ben Azaria. Pirké Aboth, Principes des pères.
Écrivain, metteur en scène et artiste interdisciplinaire, Serge Ouaknine a été directeur du programme de Doctorat en études et pratiques des arts de l’Université du Québec à Montréal. Il a signé une quarantaine de mises en scène et plus de deux cent cinquante publications sur le théâtre et la formation de l’acteur, des poèmes, des récits, des nouvelles et un roman paru récemment, Le tao du tagueur, Édition XYZ, Montréal, 2015.

Quand j’étais enfant à Casablanca, je ne savais pas que j’étais Sépharade, je croyais être Juif. Je savais qu’il y avait les… autres. À Kippour, les Ashkénazim louaient le cinéma Le Paris pour la journée. Ils n’avaient pas leur synagogue. Et je trouvais cela étrange « d’être Juif » une seule fois par an. Plus tard, j’ai voulu retrouver cette deuxième moitié de mon peuple, presque disparue dans les cendres de l’Europe. Je n’ai pas abusé d’une curiosité maligne pour la mort et la tristesse, mais désiré reconnaître et toucher, par l’art, les lieux de leurs blessures.

D’une identité voyageuse

À l’adolescence, j’ai demandé à mon père d’où venons-nous? Il me répondit, Rome avait conquis la Judée et la Galilée. En 70 de notre ère Titus a pillé et détruit notre Temple et Jérusalem nous fut interdite. Alors nous avons refait le chemin de l’Egypte, la Lybie, Carthage et le Sahara. Les plus résistants sont arrivés au pied de l’Atlas. Par des cols enneigés, ils ont atteint des vallées verdoyantes. À l’oasis de Tinghir, près de Ouarzazate, dans le Grand Sud du Maroc. Les Amazighs (dit Berbères) nous ont accueilli! Nos prières nous les avons retranscrites. Nous avons sacrifié nos bêtes en priant, et ils ont fait comme nous. Nous sommes des Aknine, des Ould-Aknine, des Fils de Jacob, en berbère. Nous avons pris femmes parmi eux. Et eux parmi nous. C’était bien avant la conquête des Chrétiens, puis de l’Islam, en terre d’Afrique.

J’ai demandé à ma mère : D’ou venons-nous? Nous sommes des descendants des Juifs d’Espagne, une famille de kabbalistes… réfugiés au Maroc, après 1492. Certains sont descendus à Marrakech, l’ancienne capitale chérifienne. Rabbi David Sabbah, le grand-père de mon père était vénéré et fut enterré au mur des Saints, pour ses dons de voyance et ses miracles. Il eut la vision que son fils unique, Abraham, mourrait jeune. Il le maria très tôt. Ainsi Abraham n’eût qu’un seul enfant qu’il nomma David. Et le petit David devint orphelin : c’est ton grand-père. Il se réfugia à Mogador (aujourd’hui Essaouira) qui était un comptoir commercial anglais sur la côte atlantique.

À quinze ans, il voulut connaître le monde et avec sa protection consulaire britannique, il partit pour Londres où là, sur la recommandation de Lord Belisha, conseiller de la Reine Victoria, un Juif séfarade de la même ville que lui, il étudie les pierres précieuses. Victoria? La statue de bronze, assise devant la Faculté de musique de l’Université McGill, à Montréal? Elle-même. Les Anglais convoitaient l’Argentine pour en importer la laine… David s’est embarqué pour
Buenos-Aires où il fit du commerce. Il loua la beauté et la grâce des femmes argentines… et retourna vers l’Europe par le port anglais de Southampton.
Son rêve, c’était l’Amérique du Nord! Le 10 avril 1912, il s’apprête à embarquer sur le Titanic, pour New York. Sur le quai, il admire le bateau, mais sur la ligne de flottaison de la coque, il découvre écrit en anglais : Même Dieu ne peut couler ce navire! Il se souvient du Troisième Commandement : « Tu n’utiliseras pas le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain; car l’Éternel ne laissera pas impuni celui qui prendra son nom en vain ». David refuse d’embarquer. Ce qui probablement lui sauvera la vie. Au large de Terre-Neuve, quatre jours plus tard… le Titanic heurte un iceberg et coule, faisant 1 491 victimes.

En 1923, David deviendra Français. En 1933, face à la montée d’Hitler, il eut la vision qu’il détruirait l’Europe et qu’il ne serait sauf qu’au Maroc. Il alerta tout les Juifs de son immeuble de la rue de l’Hôtel-de-Ville à Paris. Personne ne le crut. Tous furent déportés à Auschwitz. Sauf un qui s’était engagé pourl’Indochine.

« N’oublie jamais que nous sommes des Sépharades, des Juifs d’Espagne expulsés en 1492, me dit ma mère. Nous portons un livre en nous et nous devons le délivrer! »

À quinze ans, je suis entré avec dérogation du ministre de la Culture, aux Beaux-Arts de Casablanca, car j’étais mineur et j’aurais à dessiner et à peindre, des natures mortes, mais aussi des femmes nues!

J’appris vite à capter le rythme essentiel! Je n’avais qu’un seul rêve : toucher l’étincelle de Dieu.

Un Minian à moi tout seul

Quand je suis entré dans la salle obscure du Théâtre Laboratoire, de Wroclaw, du maître Jerzy Grotowski, en Pologne en janvier 1966, les acteurs étaient prodigieux, les corps et les voix faisaient vibrer les murs, j’ai ressenti que là était ma vraie maison, ma synagogue laïque et sacrée. Les acteurs, mon Minian, pour tracer l’allégorie vivante de nos errances. Réconcilier l’Orient et l’Occident aux frontières de l’Europe. Je me mis à dessiner les acteurs et j’appris le polonais… J’avais vingt-deux ans quand je suis allé à pied à Auschwitz. J’ai marché sur la voie ferrée, j’ai arpenté les baraques de Birkenau. Je suis resté sur le quai, au terminus du rail, incapable d’avancer plus loin vers le petit boisé, juste après les chambres à gaz détruites, à gauche, et les fours crématoires, à droite. Les arbres étaient enveloppés d’une aura étrange, ils avaient tout vu, et se souvenaient encore. C’était là les massacres individuels au pistolet : la Shoah par balle.

Dessin à l’encre de chine de Serge Ouaknine

Dessin à l’encre de chine de Serge Ouaknine

Dans les « blocs » des femmes, sur les murs badigeonnés à la chaux : des noms, des adresses, des poèmes en plusieurs langues, de nombreux dessins humoristiques. Dans la minuscule cellule du Kapo, un petit croquis au crayon noir. Un tout petit Juif hilare qui court avec un bâton après son tortionnaire effrayé… Même au milieu de l’Enfer, les Juifs ont eu de l’humour et un sursaut poétique. Je n’ai jamais oublié cette lettre d’amour à l’encre violette, un poème dédié à son fiancé, pour après la guerre, signé de son prénom : Jadwiga.

J’ai pleuré devant sa lettre passionnée à son futur époux! En ce temps-là, on se touchait à peine par les doigts de la main. On s’aimait avec les yeux et des mots d’amour jusqu’à la nuit de noces. Je n’avais pas hélas d’appareil pour saisir ce petit miracle de persévérance, dans le froid absolu de l’hiver polonais.
Mais ce poème m’a donné une force pour la vie. Alors sa lettre est bien arrivée.

Qu’allais-je faire en Pologne? Sinon fermer la boucle des récits et voyages de mes ancêtres. Marcher sur le sol des disparus, tout en me souvenant des galettes à l’anis que ma grand-mère Esther faisait pour le jour de Shabbat… Je ne savais pas tout cela en quittant le Maroc pour la France, à l’âge de dix-huit ans, que le Canada s’ouvrirait à moi après Paris, l’Europe et ses deuils, son doute et sa mémoire sombre. Je suis devenu un « rabbin d’artistes » en traçant mon chemin de création. En guidant les êtres comme un vieux rébbé de shtel ou mellah.

En Israël, j’ai trouvé un silence apaisant sur les marges de la Mer Morte. En face des grottes de Qumran, là où a dormi la bibliothèque des Esséniens et celle aussi du Temple, pendant 2000 ans. Je vois de mon balcon, les grottes et crevasses dans le rocher, sur la face occidentale de la plus vaste dépression géologique du monde. Là ont dormi les parchemins, et par chemins, qui nous ont tenus droit. La palmeraie est gorgée de fruits.

Voilà qu’un théâtre de femmes religieuses de Jérusalem, et de parents rescapés de la Shoah, m’appellent pour donner forme au dédale de leurs souvenirs, des contes et des musiques de la Vieille Europe. Je taille dans les textes et décide que la musique conduira la saga des familles! Le spectacle est un bijou qui fait rire et pleurer. Nous sommes invités à Lublin, à l’Est de la Pologne, jadis peuplée de milliers de Juifs… En marge du spectacle, je traverse les ruelles vides de l’ancien et vaste quartier juif, j’entre dans des couloirs de maisons où je crois entendre des voix d’enfants… Je touche des rampes crasseuses d’escaliers où des mains s’y étaient accrochées. Une odeur de soupe et de radis noir. Je me suis retrouvé à Lublin le jour de Kippour, avec un spectacle sur la Shoah dont j’avais fait la mise en scène. Bien sûr, nous n’avons pas joué ce j’avais, nous avons jeûné et marché quelque trois ou quatre kilomètres depuis notre hôtel… jusqu’au camp de concentration de Majdanek. Ce n’était pas la première fois que je me retrouvais en Pologne, un Yom Kippour. Ce n’était pas la première fois que je cherchais une synagogue sur cette terre de destruction et de deuil, Il faut être au moins dix, soit un Minian, dix Juifs pour pouvoir réciter le Kaddish, cette prière qu’on prendrait pour une consolation des morts, mais qui en fait célèbre la vie, une exaltation de confiance sans faille en son Créateur. Ce jour-là, le camp de Majdanek est presque vide, j’arrive seul dans la chambre à gaz. Seul. Le Kaddish s’impose à moi. À voix haute, dans cette voûte de béton close qui résonne et imprègne mon corps, j’entends des milliers d’âmes muettes. Le son de ma voix retombe, en provoquant sur ma poitrine une oppression sèche. Les ingénieurs nazis avaient fait des hublots parfaitement circulaires dans le béton, autrefois vitrés, pour observer et chronométrer l’effet de différents types de gaz, et choisir celui qui provoquerait la mort la plus rapide, pour le plus grand nombre possible. En ce lieu fut expérimenté la première réponse industrielle de la solution finale…
La tragédie de la Seconde Guerre mondiale avait déjà eu ses prémisses en 1492, quatre siècles plus tôt par les autodafé ou acte de foi et qui consistait à faire défiler dans les rues d’Espagne des mannequins de paille, des effigies de Juifs, qu’on brûlait ensuite. Sinistre usage du spectacle. Une fois le simulacre accompli, l’exaltation populaire ouvre le passage à l’acte réel sur des Juifs avec leurs livres… Ce fut le sujet d’un premier volet de trois créations théâtrales en forme d’événements errants au Festival Mondial de Nancy en 1980 et par deux fois à Montréal en 1982 et 1992. Ainsi ai-je commémoré la mémoire de mes ancêtres. Voilà mes voyages à travers le monde. J’en ai reçu la piqûre très tôt. Elle est l’étoffe même de ma vie.

Tant de deuils traversés, alors que je porte tant de joie!

J’ai toujours eu le sentiment d’être un « Juif à côté », dans la marge de l’orthodoxie. Je ne trouve pas ma place dans le rituel déjà construit de la synagogue. Et pourtant j’avais envisagé de devenir rabbin. Apprendre. Prier mais autrement. Quelle est cette tristesse si profonde qu’un sourire ne peut combler? Pas même l’allégorie des ancêtres prophètes et faiseurs de miracles! Toujours des pertes sur la route, la cartographie fragile des rencontres. Rester noble de cœur, malgré les trahisons. Tout s’accélère en une sorte de course aveugle dont on peut perdre le sens. Le judaïsme interdit l’idolâtrie, il n’a pas interdit l’art ! Le jeune homme que j’étais avait mal compris la part muette du désert où les voix dessinent sur le sable des paroles sacrées. Tout disparaît, sauf quelques œuvres qui traversent la modernité de chaque temps. D’éclats de couleurs plus impossibles qu’un arc en ciel. De terres ocres, de sels rougeoyants et de bleus plus noirs que toute nuit. Quelle est cette joie triste! À quoi tient cette transe qui touche l’invisible. Cette question me hante toujours.

Dans l’art j’ai trouvé mon rite spirituel. Mon infini privé. Mes étoiles. Même dans le dédale des fours crématoires, ma foi est restée intacte et plus forte que toutes les intolérances que j’ai traversées. Il ne faut pas rendre Dieu responsable de l’horreur, mais œuvrer vers son propre bien.

Quand j’allais en Pologne, le train traversait Dresde, en Allemagne « de l’Est », sans s’y arrêter, la ville totalement détruite par les bombardements anglo-américains des 13-14 février 1945 : 260 000 morts en deux nuits. Par les livres, je connaissais ses musées. Mais le train filait droit.

Nous voilà en 2012, le Festival des Cultures Yiddish de Dresde nous invite avec notre spectacle sur la Shoah, en hébreu et 6 autres langues. Les ombres de l’histoire nous poursuivent. Dans la salle, de jeunes Allemands découvrent ce qu’on leur avait caché, et pleurent. Un cri émerge d’une sorte de brume hallucinée.

Alors j’ai arpenté la ville et j’ai visité ses musées.

L’artiste est inspiré de la vie, mais ne la calque pas. Il fabrique des prières qui sont des mensonges de lumière plus beaux que nature. Le chemin n’est jamais rassurant, mais il y a un Ange pour les voyageurs, et ceux qui prennent le risque de l’inconnu. Voilà ce que signifie pour moi être Sépharade et Juif. Ma joie aide à réparer le drame des autres. Leurs pages intimes, toujours inattendues, et dans la marge où la route prend des chemins multiples. Le théâtre c’est la vie qui sort de la page du livre. Le roman, son retour vers la blancheur, pour raconter ce qui fut glané au dehors et qui revient sur son parchemin périssable. L’écume des paroles qui ne meurent pas.

Il y a un mois, je devais partir pour Bamako, capitale du Mali. Mon roman Le tao du tagueur ayant été sélectionné parmi les 10 meilleurs des Cinq continents de la Francophonie 2015. Je me suis fait injecter tous les vaccins obligatoires pour entrer en Afrique…

Mais tout s’est arrêté 24 heures avant mon envol vers cette vaste manifestation littéraire, qui était aussi une magnifique vitrine pour les artistes africains… Attentat islamiste. Vingt morts à l’Hôtel Radisson. Tout fut annulé… Et pourtant, cette terre africaine a tant d’ingéniosité à offrir, les élans qui peignent, chantent, dansent et écrivent … sur les traces de savoirs millénaires.

Voilà mon va-et-vient entre la diaspora et la terre promise. J’assume mon identité de Juif nomade et de Juif en terre sainte et en exil. C’est ce passage qui aide l’âme à se détacher de la vanité du monde, et en même temps d’honorer sa valeur précieuse. Ainsi ai-je inventé ma prière, mais seul dans l’écho du monde.

Terre promise ou terre de promesse?

Il est dit que la terre d’Israël se mérite par une soumission aux épreuves qu’elle fait subir. J’aime sa lumière, la tendresse de son désert de feu, sa faune humaine diversifiée, sa passion à vivre. Sa construction spartiate obligée. Mais j’y suis arrivé trop tard, je n’arrive pas à me plier à sa règle. Je suis un indécrottable francophone. Il faut y être né, y avoir grandi pour se confondre à la fabrique d’une langue retrouvée. Les doutes existentiels n’ont pas de place, face à l’urgence de la survie nationale. Voilà le dilemme. Sioniste oui. Soumis jamais. La nation ne peut contenir que ce qui l’approuve contre la mort et en dépit de tout. Pour se construire, elle ne peut pas douter. Alors que reste-il de l’idéalisme juif? La diaspora pour une construction individualiste, mais sans sécurité. Ou la terre de Sion en combat permanent. Dans les deux cas, il faut sacrifier quelque chose. Il reste alors le jeu de l’aller et du retour. Une fécondité agissante face aux failles humaines de l’autre. Quelle peut être la place de l’artiste, entre la diaspora et la terre promise hypothéquée par la sécurité?

L’intimité est le territoire intérieur de l’art. Écrire c’est, apprendre à tailler dans la saga des mots. Un long et patient travail sur soi.
Depuis 2006, voilà que je suis appelé sur les marges du théâtre et de la médecine. Un échange de connaissances, un transfert d’expériences : Comment humaniser la relation du médecin au malade? Les technologies accélèrent et affinent le diagnostic, mais court-circuitent l’attention bienfaisante du médecin qui perd sa durée d’écoute. Quand la technique divinise les écrans, l’humain disparaît! L’art à la rencontre de la science! Nos Ateliers sont aujourd’hui obligatoires dans le cursus des étudiants des Facultés de Médecine de Montpellier et Nîmes. Là même où sont passés il y a huit siècles les médecins juifs, dont Maïmonide le plus affiné de tous!

Qu’est-ce qu’un patient sinon un être qui attend… Une qualité d’accueil et de présence puisque les tests et examens ont déjà tout dit! Induire une attention plus fine, un silence qui accueille, une bienveillance qui rassure. Voilà que l’homme de théâtre interroge la pratique et l’éthique de la médecine, par le jeu d’une écoute plus sensible du malade et de ses proches… un Shéma Israël! L’Écoute de ce UN qui commence avec le « visage de l’autre », comme l’énonce si finement Lévinas. Le théâtre vient aider les médecins à entendre l’âme des malades, le désordre soudain d’une vie frappée par la maladie. Apaiser les craintes, suspendre le spectre de la mort par plus d’empathie.

L’Écoute, clé de voûte de toute relation humaine.

Voilà comment je suis devenu le « Juif en marge » du religieux, à inventer chaque fois l’étincelle de mon propre Kaddish et mon Minian. Car le visage de l’autre est présent dans la conscience de celui qui crée. Un écho qui le suit et ne le quitte pas. Ce qui compte désormais pour moi, est de déposer la mémoire de cet immense trajet. Porter le souffle d’une écriture romanesque, la trace des vies, et consigner mes expériences d’artiste chercheur. À distance de la doxa, des coups d’éclats du paraître. Tout s’efface sauf le Ciel.

« Nu je suis sorti du ventre de ma mère. Nu j’y retournerai. » crie Job malgré ses épreuves!

Voilà la Bible qui a éclairé mon chemin.

Serge Ouaknine

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