MOT DU PRÉSIDENT – SEPTEMBRE 2019


Hon. Jacques Saada
« Ne pas partager une histoire d’êtres humains avec les humains, c’est trahir l’humanité. »
Rabbi Alter de Gour
Quatorze mois déjà!
Effectivement. Quatorze mois vite passés depuis mon élection à la présidence de la CSUQ. Quatorze mois à apaiser, à rassembler, à réfléchir et à agir.
Hier encore, la Fédération CJA et la CSUQ se regardaient en chiens de faïence. Les tensions entravaient des progrès que pourtant notre communauté appelait de tous ses voeux. Ces quatorze mois nous ont permis de redresser la barre, non seulement avec la Fédération CJA, mais avec ses agences, notamment le Centre Cummings et le CIJA. À cet égard, je vous invite à prendre connaissance de certains détails dans les pages de ce numéro du LVS1. Bien entendu, sur les chemins de l’harmonisation, inévitablement, des obstacles se dresseront, mais nous nous attacherons à les surmonter dans un esprit de respect mutuel.
Quatorze mois de travail à organiser et à tenir la plus vaste consultation jamais entreprise auprès de notre base : les états généraux de la CSUQ. À divers titres, un millier de participants ont contribué à faire le point sur la situation de notre communauté, à définir en termes clairs les défis qui se posent à elle et à établir sans équivoque l’importance de la CSUQ dans les stratégies à adopter pour les relever. Et nous partons sur des bases solides : un taux d’appui de plus de 86 % de la base sépharade à l’égard de notre institution (toutes tranches d’âge confondues), un taux de satisfaction du même ordre, voire supérieur, à l’égard des programmes offerts par la CSUQ.
Quatorze mois de travail à réunir ceux qui m’ont précédé et à valoriser leurs réalisations et leurs visions de l’avenir; à m’entourer de jeunes valeurs sûres qui incarnent la modernité et le changement; à constater la force de notre équipe de professionnels et à m’assurer qu’ils puissent évoluer dans l’environnement le plus sain et le plus stimulant qui soit. Quatorze mois à réfléchir à notre mission première, notre devoir de transmission, et aux rôles de nos écoles et de nos constituantes à cet égard.
Quatorze mois à travailler à la santé financière de notre institution, à régler des litiges qui perduraient, à responsabiliser les comités sur le plan de leurs performances budgétaires, à réduire notre dette globale. À cet égard, j’ai poursuivi sur la lancée des efforts énormes entrepris par mes prédécesseurs et notre dette, qui était de près d’un million de dollars il y a quelques années à peine, ne se chiffre plus dorénavant qu’à 55 000 $. Nous voyons la lumière au bout du tunnel.
Quatorze mois à harnacher l’énorme force que constituent les femmes dans notre communauté. Elles sont dorénavant présentes à la tête de chacun de nos comités à titre de coprésidentes. À force d’imagination, nous leur faisons une place de plus en plus grande dans les comités et au conseil d’administration.
Quatorze mois à projeter l’image d’une organisation très bien rodée et confiante. Une organisation qui ne sous-estime ni les défis qu’elle doit affronter ni sa capacité à les surmonter. Une organisation lucide, ouverte et crédible, une organisation solide qui cherche perpétuellement à mieux
représenter et à mieux servir. Une très belle organisation.
En son nom, je vous souhaite de magnifiques fêtes de Tichri, occasions de retrouvailles, de sérénité et de petits et grands moments de bonheur.
« Channa Tovah Oumetoukah! »
Hon. Jacques Saada,
Président, CSUQ
saadaj@videotron.ca