TRADUCTEUR ET SCRUTATEUR DE LA KABBALE AUJOURD’HUI
ENTRETIEN AVEC GEORGES LAHY PAR SONIA SARAH LIPSYC
Scrutateur de la Kabbale, comme il s’est défini lui-même au cours d’un récent échange épistolaire, Georges Lahy a déjà traduit et écrit une vingtaine d’ouvrages sur la Kabbale. Son dernier ouvrage, « Les Épistoles », 2017, regroupe les lettres mensuelles qu’il écrit sur le sujet et envoie à ses lecteurs 1. Georges Lahy vit dans le sud de la France, mais enseigne en Europe et vient régulièrement au Québec. Il a accepté de répondre à nos questions en partageant quelques-unes de ses interrogations et en nous faisant part de sa découverte et chemin personnel dans l’univers de la Kabbale. Il nous délivre ainsi quelques principes de base de la Kabbale, l’importance du kabbaliste du Moyen-Age Abraham Aboulafia (1240-1291) dans son propre itinéraire et s’exprime sur l’enseignement de la Kabbale aujourd’hui dans le monde francophone. Dr Sonia Sarah Lipsyc est rédactrice en chef du LVS et directrice de Aleph – Centre d’études juives contemporaines.
Qu’est-ce que la Kabbale?
La première réponse qui vient à l’esprit serait : j’aimerais bien le savoir! Mais je vais essayer de faire mieux. Kabbalah [קַבָּלָה], ou Kabbale francisée, est le terme traditionnel le plus utilisé pour désigner les enseignements ésotériques du Judaïsme et du mysticisme juif, particulièrement sous les formes qu’ils ont prises du XIIe siècle à nos jours. Dans son sens plus large, il désigne tous les mouvements ésotériques issus du judaïsme à partir de la fin de la période du second Temple (en l’An 70).
La Kabbalah est une méthode de pensée constituée de métaphysique, de mystique et d’exégèse (midrash) de nature ésotérique, qui s’applique à interpréter et connaître la Création, ses origines et ses mystères, avec une idée conductrice fondée sur une croyance en un Principe infini et inconnaissable, début et fin de toutes choses, appelé Ein-Sof. La pensée kabbalistique considère que la Création est la conséquence d’une volonté intérieure de laquelle toutes les existences, visibles et invisibles, de l’inconnaissable divinité, par degrés successifs, émanent. Et, qu’il existe entre eux un entrelacement de rapports symboliques pouvant être appréhendés par la méditation mystique.
La Kabbalah consiste en un vaste corpus de spéculations sur la nature de la divinité, la Création, l’origine et le destin de l’âme, ainsi que le rôle de l’humain dans cet ensemble. Il s’agit d’une connaissance reçue (qibél – קִבֵּל) par le truchement d’une chaîne initiatique, dont l’origine remonterait à la révélation du Sinaï 2.
La plupart des écoles de la Kabbalah, enseignent que les lettres et les mots des Écritures saintes, contiennent un sens caché, et proposent de multiples méthodes d’interprétations pour pénétrer ces significations ésotériques. La Kabbalah réunit également un ensemble de pratiques, comme la méditation, la dévotion et des évocations mystiques.
Dans l’histoire, les mystères de la Torah et l’ésotérisme hébraïque ont porté beaucoup d’autres noms. Le Talmud parle de Sitré Torah et Razé Torah (les secrets de la Torah) et les sections concernant la tradition secrète sont appelées Mâaseh Beréshith (Œuvre de la Création) et Mâaseh Merkavah (Œuvre du Char). Durant la période des kabbalistes catalans et castillans, la Kabbale est parfois nommée Ħoķmath penimit (sagesse intérieure). Les kabbalistes sont aussi qualifiés de bâalé ha-yediâh (maîtres de la connaissance). Naħmanide (1194-1270) a aussi créé l’expression yodeyim ħen (connaisseurs de la Grâce – יֹּדְעִים חֵן), d’après l’Ecclésiaste 9:11, où HeN est relevée comme un acrostiche de Ħoķmah Nistarah (Sagesse occulte).
Dans la partie principale du Séfér haZohar, l’un des livres fondamentaux de la mystique juive, le terme Kabbalah n’est pas mentionné, mais il est utilisé dans les strates postérieures de cet ouvrage : Râaya Meheimna et Séfer ha-Tiqounim. L’auteur du Zohar utilise des termes comme bné mehémnouta (enfants de la foi), bné heiķala de malka (enfants du palais du roi), yadêé ħoķmeta (ceux qui connaissent la sagesse), yadêé middin (ceux qui connaissent les mesures), mehasdé hakla (ceux qui récoltent le champ) et inon de allou ou-nefakou (ceux qui sont entrés et sont sortis en paix). Au début du XIVe siècle, le terme Kabbalah a quasiment remplacé toutes les autres désignations.
La Kabbalah est considérée comme une ramification ésotérique spécifique au judaïsme. Toutefois, à partir du XVe siècle, certains aspects de la Kabbale furent étudiés et utilisés par des non-juifs, de cela est sortie une philosophie occulte chrétienne d’inspiration kabbalistique, appelée : Kabbale chrétienne.
De nos jours, nombre de personnes s’affirment « kabbalistes » parce qu’elles parlent du symbolisme des lettres et de leurs valeurs numériques, parce qu’elles font des pirouettes avec des mots hébreux ou connaissent une autre interprétation possible de versets bibliques (bien souvent sans connaître l’hébreu par ailleurs), parce qu’elles connaissent les noms des sefiroth (sphères par lesquelles Dieu créa le monde) et des noms divins, parce qu’elles font des invocations magiques avec des noms « cabalistiques », etc. Tout ceci fait partie d’un environnement satellitaire de la Kabbale sans toutefois en être véritablement. Cela peut simplement toucher la dimension du midrash (exégèse) plus ou moins ésotérique, de la Gnose juive 3. Ou alors carrément de magie cérémonielle, d’occultisme, d’hermétisme, de new age, de syncrétisme, etc. Le nombre de variantes est considérable.
Comment l’avez-vous découverte et quels maîtres avez-vous eus puisque c’est une tradition initiatique?
J’ai ressenti un appel spirituel très jeune, sans vraiment l’identifier. Alors j’ai lu, écouté, rencontré tout ce qui pouvait l’être à Marseille dans les cercles spirituels, initiatiques, ésotériques de différentes traditions dans des cadres religieux ou non. Au milieu de tout cela, la Kabbale et l’hébreu me sont apparus comme une sorte « d’attracteur étrange », qui se présentait régulièrement sur mon chemin et dans mes lectures.
Au début des années 70, la littérature kabbalistique traditionnelle était peu développée. Lorsque l’on entrait dans une librairie ésotérique et que l’on cherchait le rayon de la Kabbale, on se retrouvait généralement devant des ouvrages d’occultisme, voire de magie ou de talismanie. Quelques ouvrages sortaient du lot dans les étagères, avec des auteurs tels que Henri Serouya (1895-1968), Samuel Karppe, Carlo Suarès (1892-1976), A.D Grad, Francis Warrain (1867-1940), et bien sûr : l’universitaire israélien Gershom Scholem (1897-1982). Au premier abord, tout cela me parut bien compliqué et théorique. Je n’en voyais pas vraiment la finalité. Comment mettre tout cela en pratique? Est-ce que ça allait répondre à mon besoin de mysticisme et à mon profond désir d’exploration de mes mondes intérieurs? Mais j’étais porté par une intuition et un fort attrait pour l’hébreu.
Alors que j’avais 16 ans, une première rencontre fut décisive. À cette époque, j’habitais rue Edmond Rostand à Marseille, Juste en face d’un couvent dominicain. Lieu mystérieux, dans lequel je ne serais jamais rentré si je n’avais pas rencontré le Père Jacques Blache. Un père dominicain amoureux de l’hébreu et d’Israël, ainsi que de l’Inde et du Yoga. Avec lui, j’ai découvert et appris l’hébreu biblique. Régulièrement, je le retrouvais dans l’une des salles de bois cirés du couvent. Nous commencions par une séance de hatha-yoga, des respirations et de la méditation, puis nous nous rendions dans l’immense et incroyable bibliothèque pour étudier l’hébreu, avec la Bible ou dans quelques livres hébreux qui s’y trouvaient. Cela manquait un peu d’ésotérisme et de mysticisme, mais j’avais l’hébreu et des pratiques de méditation et de yoga. De plus, le Père Blache était en relation avec beaucoup de rabbins, qu’il m’a présenté et j’ai pu découvrir quelques aspects du Talmud et des midrashim (pluriel de midrach). Mais chaque fois que je prononçais le mot Kabbale, les regards s’assombrissaient. Je compris que dans un premier temps il fallait que je me débrouille seul.
En 1979, lors d’un « périple initiatique » qui a duré 7 ans, j’ai eu l’opportunité de rencontrer un kabbaliste israélien d’origine yéménite : Rav Meïr Yefath. Il m’a d’abord dit : « Ton hébreu est étrange, on dirait que tu sors d’un très vieux livre ». Avec lui j’ai rencontré une tradition orale. J’ai eu la grande surprise et le plaisir de découvrir que dans la mystique juive la méditation existait. Que les techniques de son, de respiration, de mouvement du corps n’étaient pas le seul apanage de l’Orient. Tout cela à travers les écrits et les enseignements mystiques d’un kabbaliste du XIIIe siècle : Abraham Aboulafia. Ce fut l’ultime révélation pour moi qui changea complètement mon orientation dans ma quête kabbalistique. Fort de cette pulsion, je me suis attaché à trouver, étudier et traduire les écrits d’Abraham Aboulafia. Mais surtout, de mettre en pratique ces méthodes.
Engagé dans cette voie, j’ai croisé le chemin d’autres adeptes de la Kabbale. Certains sont devenus tout à la fois mes maîtres, mes compagnons d’études et mes amis. Comme Charles Mopsik (1956-2003) et Marc-Alain Ouaknin, par exemple. L’influence de Charles Mopsik est importante. Nous entretenions une relation amicale et nous partagions l’amour des textes mystiques médiévaux, au sein desquels il m’a beaucoup guidé et corrigé quant à la lecture de leur hébreu. Charles m’a offert l’opportunité de rencontrer d’éminents spécialistes de la Kabbale, comme son ami l’universitaire israélien Moshé Idel.
Pour la suite, l’expérience mystique de la Kabbale est un chemin solitaire, d’autodidacte et de patience.
Parmi toutes vos publications, une bonne vingtaine, il y a des traductions des textes fondamentaux de la Kabbale comme la traduction du Sefer Yetsira (Livre de la Formation), des ouvrages portant sur L’alphabet hébreu ou ses symboles ou la Voix du corps, ou Vie Mystique et kabbale pratique ainsi que par exemple Un dictionnaire encyclopédique de la Kabbale. Par lesquels conseilleriez-vous de commencer pour quelqu’un qui souhaite découvrir ce monde-là?
Sans hésiter, L’Alphabet hébreu et ses symboles. On peut considérer que l’alphabet hébreu avec sa symbolique est la boîte à outils nécessaire à posséder pour se lancer aussi bien dans la découverte de la Kabbale que dans des approches plus communes des enseignements de la pensée juive.
Mes autres ouvrages ne sont pas vraiment des livres d’introduction. Ils demandent un peu plus d’implication intellectuelle, ou d’avoir déjà fait quelques pas dans l’environnement de la Kabbale.
Mais pour ceux qui veulent observer l’influence de la Kabbale dans une démarche intérieure plus contemporaine, je conseille la lecture de mon livre Le Trône de joie.
Mes traductions portent sur des textes parfois difficiles, ce sont de purs supports d’étude. Je n’ai pas vraiment la vocation d’un traducteur, comme l’avait Charles Mopsik. À la base, je les traduis pour les étudier et pour mon plaisir personnel. Je suis loin d’avoir publié tous les textes que j’ai traduits.
Êtes-vous plus particulièrement marqué par l’enseignement de Rabbi Abraham Aboulafia (1240-1291) et dans quel sens?
Il est clair que lorsque l’on me lit et que l’on m’écoute, son influence est considérable. Son enseignement a motivé ces trente dernières années d’expériences spirituelles. Il m’a fallu du temps pour redonner vie aux pratiques qui sont évoquées dans ses ouvrages, pour muter de l’intellectuel à l’adepte. Pour réaliser que les tséroufim, les combinaisons de lettres, ne sont pas des jeux intellectuels, mais une véritable expérience mystique de méditation sonore faisant de nous des « esprits polysons ». Abraham Aboulafia était un kabbaliste hors de la Kabbale. En cela, il fut durement critiqué par ses pairs. Mais j’avoue que c’est tout ce que j’aime chez lui. Ces pratiques sont désormais mon quotidien, expérience que j’aime à partager dans mes cours.
Vous avez commencé à écrire sous le pseudonyme de Virya. Qu’est-ce que cela signifiait et pourquoi avoir poursuivi sous votre nom?
Dans la voie initiatique, il y a une part de secret et de mystère. On ne peut pas toujours tout dire ou tout écrire. Le nom Virya correspond à une période de ma vie et il me permettait de garder un certain anonymat lors de la parution de mes premiers livres. Mais avec le temps, j’ai trouvé plus simple et plus léger de reprendre mon nom pour signer mes livres.
Avec le nom Virya, j’avais trouvé une façon de réunir mes expériences hébraïques et sanskrites. En effet, en sanskrit ce nom désigne l’énergie vitale. En hébreu, on peut le rapprocher de vayar (il voit), mais aussi de briah, la Création. J’avais même relevé que ce sont les initiales de la phrase hermétique latine : « Visita Interior Regnum Ynvenies Absconditorum » : « Visite le royaume intérieur, tu découvriras les choses cachées ». D’aucuns trouveront étrange que je mêle de l’hébreu, du latin et du sanskrit, mais en son temps Abraham Aboulafia se plaisait à faire des jeux de mots mêlant hébreu, latin, grec et italien. Voilà, mais je ne dirai pas que vous savez tout à ce sujet.
Quelle serait la part, selon vous, des auteurs francophones à la connaissance de la kabbale?
On peut dire qu’ils y ont beaucoup contribué. J’ai cité Charles Mopsik, on peut aussi penser à Georges Vajda (1908-1981). Toutefois, je dois bien reconnaître que depuis les années 2000 les auteurs anglophones ont pris une certaine avance.
Vous traduisez et enseignez au moyen de séminaires en France, en Italie et aussi au Québec. Sur quels sujets porte votre enseignement et dans quel cadre le dispensez-vous?
Les enseignements que je peux transmettre dépendent du public qui les reçoit. Naturellement, je privilégie la pensée d’Abraham Aboulafia. Toutefois, je propose des conférences ou de petits ateliers simples d’introduction à la Kabbale dans sa généralité, toutes mouvances confondues. Il m’arrive de faire des enseignements spécifiques sur les textes de la Bible, que j’ouvre avec une interprétation kabbalistique. Dans le cadre d’un cercle plus spécifique, j’ai fait par exemple une lecture commentée du Pardès Rimonim de Moïse cordovero (1522-1570) durant trois ans.
Je propose régulièrement de petits ateliers sur des sujets très spécifiques de l’enseignement de la Kabbale. Je m’applique à ce que chaque atelier soit accompagné d’une expérience de méditation et de vocalisations.
En France, dans ma région, j’ai des réunions régulières durant lesquelles on se livre uniquement à des pratiques de méditation (hitboded), ou de tsérouf (combinaisons vocales).
Je viens une fois par an au Québec, depuis une bonne vingtaine d’années, pour proposer soit des conférences, soit des ateliers, ou des séminaires résidentiels plus pratiques.
Vos séminaires sont-ils ouverts à toutes et à tous, quel que soit l’horizon spirituel de votre public ? Peut-on enseigner la kabbale à tout le monde?
Oui, mes séminaires sont ouverts à tous. Je n’interviens pas dans un cadre religieux, la spiritualité n’a pas de cadre.
Les principes de base de la Kabbale peuvent être entendus par tout le monde. En revanche, lorsque l’on va plus en avant et plus profondément dans ces enseignements, j’ai pu observer que les personnes qui ne sont pas prêtes à s’engager véritablement dans cette voie se retirent d’elles-mêmes. Ou alors, se trouvent plus à l’aise avec un autre enseignant qui développe un aspect différent de la Kabbale.
Un kabbaliste, qu’est-ce que c’est et vous définiriez vous en tant que tel?
C’est une question délicate, car effectivement il ne suffit pas d’étudier la Kabbale pour être kabbaliste. Définir un kabbaliste est complexe, car au sein même de la Kabbale, il y a des controverses sur l’authenticité de telle ou telle mouvance kabbalistique. Déjà au XIIIe siècle, l’éminent rabbin kabbaliste de Barcelone Salomon ben Aderet et tous ses disciples ultérieurs, critiquèrent durement Abraham Aboulafia, arguant que ce n’était pas un kabbaliste. Effectivement, à la différence de ses pairs, il avait mis en avant la puissance du verbe, en reléguant au second plan le système des sefiroth. C’est pour cela que j’ai dit précédemment qu’Abraham Aboulafia était un kabbaliste hors de la Kabbale. Mais si Aboulafia ne peut être qualifié de kabbaliste, alors très peu peuvent le prétendre, car lorsque l’on étudie son Imré Shéfér (Paroles d’embellissement), force est de constater qu’il connaît parfaitement le sujet et qu’il en est un expert. De toute façon, si l’on observe l’état d’être d’Abraham Aboulafia, la façon dont on le nommait lui importait peu, il suivait sa voie.
Par conséquent, si mon Maître inspirateur n’était pas regardé par ses pairs comme un kabbaliste, alors je me garderais bien de me qualifier de kabbaliste. Je me contenterai donc allègrement de « mystique d’inspiration kabbaliste », « adepte du kabbalisme », ou d’autres termes comme « hitbodéd » (méditant).
Bibliographie de Georges Lahy
- Spiritualité de la Kabbale, Éditions Présence, 1986.
- Kabbale et destinée, Éditions Présence, 1986/1994
- Lumières sur la Kabbale, Éditions Jeanne Laffitte, 1989.
- Kabbale Extatique et Tserouf, Éditions Lahy, 1993.
- Vie mystique et Kabbale pratique, Éditions Lahy, 1994/2003.
- Le Sépher Yetsirah, (Le Livre de la Création), Éditions Lahy, 1995.
- Le Grand Œuvre de Jonas, Éditions Lahy, 1996.
- L’Alphabet hébreu et ses symboles, Éditions Lahy, 1997.
- Les 72 Puissances de la Kabbale, Éditions Lahy, 1999.
- La Voix du corps, Éditions Lahy, 2002.
- Paroles de nombres, Éditions Lahy, 2003.
- Abécédaire du langage des animaux, Éditions Lahy, 2004.
- Dictionnaire encyclopédique de la Kabbale, Éditions Lahy, 2005.
- Otiyoth, 22 cartes symboliques conçues et réalisées par Georges Lahy. Éditions Lahy, 2006.
- Les mystères de la dent, en collaboration avec Gérard Athias, Éditions Pictorus 2009.
- La Voix des maux, Éditions Lahy, 2010.
- Le Trône de Joie, Éditions Lahy, 2015.
- Kabbale et couleurs, Éditions Lahy, 2016.
- Les Épistoles, 2013-2016, Éditions Lahy, 2017.
Traductions
- Les Portes de la lumière, traduction du Shaaréi Orah de Joseph Gikatilla, Éditions Lahy, 2001/2003.
- Ésh metšaréf, le feu de l’alchimiste – Traduction et annotations, Éditions Lahy, 2006.
- Les Assemblées initiatiques du Zohar – Traductions et annotations, Éditions Lahy, 2006.
- Le Livre du Signe, Séfer haOth, Abraham Aboulafia,
- La Lampe divine, Nér Élohim, Abraham Aboulafia, 2008.
- Divorce des Noms, Guét ha-shémoth, Abraham Aboulafia, 2009.
- La Vie du Monde à Venir, Ħayyé ôlam haba, Abraham Aboulafia, 2009.
Notes:
- Pour la liste des ouvrages de Georges Lahy, voir la liste à la fin de l’article. Pour se les procurer, se rendre sur son site : http://editions-lahy.e-monsite.com/ ↩
- Voir Exode chapitres 19 et 20 ↩
- Voir Gershom Scholem, Les grands courants de la mystique juive, Payot, France, 1977. Le chapitre sur la Gnose Juive, p 53-94. ↩