« Va mon bien-aimé »
PAR DAVID BENSOUSSAN

Nous nous sommes servis pour cette brève présentation de ce dernier ouvrage de notre collaborateur au LVS, David Bensoussan, de sa présentation en 4e de couverture de son livre.
Au 16e siècle, le piyout ou poème liturgique « Lékhâ dodi » (Va mon bien aimé), composé par le rabbin Salomon Alkabetz à Safed a conquis le monde juif. Il a été adopté dans la liturgie juive et on le chante, dans toutes les communautés, le vendredi soir à la synagogue à la tombée de la nuit pour accueillir le shabbat.
« Viens mon bien aimé, au devant de ta fiancée, le shabbat paraît, allons le recevoir ».
Cette adoption unanime de ce piyout qui se chante sur des airs différents selon les rites sépharades ou ashkénazes, montre que ce poème a touché la corde sensible du peuple juif, car il exprime l’espoir de la fin de l’exil, la reconstruction de Jérusalem et la rédemption de l’humanité à l’ère messianique.
David Bensoussan nous présente, dans ce court ouvrage, une traduction et une analyse de ce piyout très populaire à la lumière de la symbolique rabbinique. Cette présentation vise à en dégager la puissance évocatrice, symbolique et mystique qui est emblématique de la condition et des espoirs juifs au travers des âges.