MOT DU PRÉSIDENT – DÉCEMBRE 2018

Hon. Jacques Saada

« N’utilisez pas l’esprit d’hier pour percevoir les événements d’aujourd’hui. »
Tchouang Tseu

Il y a quelques mois à peine, j’ai entrepris mes fonctions à la présidence de la CSUQ (Communauté Sépharade Unifiée du Québec). J’avais pris des engagements sur deux fronts : rétablir des relations saines, harmonieuses et efficaces avec la Fédération CJA, et préparer notre relève à prendre le flambeau de notre magnifique organisation, en planifiant des états généraux visant à une large réflexion communautaire sur l’avenir de la CSUQ et de sa mission. Voici où nous en sommes rendus.

Relations entre la CSUQ et la Fédération CJA

À la suite de nos rencontres, David Amiel et Yair Szlak, respectivement président et directeur général de la Fédération CJA, ont adressé à notre conseil d’administration une lettre qui a été chaleureusement accueillie. Ils y expriment notamment leur intention de développer des liens de confiance entre nos organisations respectives à tous les niveaux et leur volonté d’encourager une CSUQ forte et rayonnante, pour le bien de l’ensemble de la communauté juive. Je tiens une copie de cette lettre à la disposition de tous ceux qui désireraient en prendre connaissance.

Ces mots ont été suivis d’actions. Nous avons déjà entrepris de revoir ensemble nos modes de financement. Les priorités que j’ai exprimées sont les suivantes : premièrement, maintenir la capacité administrative et organisationnelle de la CSUQ; deuxièmement, procéder conjointement à l’évaluation des activités de la CSUQ pour les faire progresser, en les offrant à l’ensemble de la communauté juive, par exemple; troisièmement, éviter les dédoublements en s’abstenant de créer des programmes déjà offerts par l’une des organisations; quatrièmement, considérer que les activités culturelles sont rarement rentables, mais néanmoins essentielles, et qu’il convient donc de les soutenir. Les représentants de la Fédération CJA souscrivent sans réserve à ces priorités. Ces volontés réelles de collaboration sont emballantes.

États généraux sur l’avenir de la CSUQ

Nous sommes heureux d’annoncer que les personnes suivantes ont accepté avec enthousiasme de constituer le comité de pilotage sous la direction des coprésidents, Pascale Déry et Daniel Amar. Karen Aflalo (qui agira comme porte-parole du comité auprès du conseil d’administration de la CSUQ), Raymonde Abénaim, Maurice Amar, Yoan Amar, Laurent Amram, David Bensoussan, Benjamin Bitton, Agnès Castiel, Michel Chokron, Katia Dahan, Ilana Edery, Saadia Elhadad, Jo Gabay, Ariel Ifergan, Esther Krauze et Rosy Simon Schwartz. D’autres noms s’ajouteront entre le moment où j’écris ces lignes et celui où vous les lirez. Je tiens à remercier très chaleureusement toute cette équipe de son dévouement et de son engagement à la cause commune : une judaïté forte de sa fierté et de ses solidarités.

Ce comité est représentatif de notre communauté (écoles, institutions affiliées, jeunes et personnes incarnant la mémoire de notre institution, hommes et femmes, etc.).  Dans une prochaine communication, je vous informerai du plan de travail qui aura été arrêté, mais dont l’objectif ultime sera la consultation la plus vaste possible de notre communauté. C’est la communauté qui doit faire la CSUQ et non le contraire. Ces états généraux se tiendront au printemps 2019.

Soutien à Israël

L’une des grandes missions de notre organisation est le soutien à Israël. Dans ce cadre, j’ai participé à un débat organisé par le théâtre Jean-Duceppe sur Oslo, une pièce que la troupe a montée à l’occasion du 25e anniversaire des Accords d’Oslo. Je tiens à remercier particulièrement David Ouellet, de CIJA, et Sonia Sarah Lipsyc, notre éditrice en chef du LVS/ La Voix Sépharade, de leur aide précieuse pour la préparation de ce débat.

L’espace limité dont je dispose dans ces colonnes m’empêche d’aborder une foule d’autres sujets que je couvrirai plus tard. Je fais référence à l’initiative « Justice for Jews from Arab Countries » dont j’ai parlé dans notre dernier numéro de LVS, au Réseau Mondial du Judaïsme d’Afrique du Nord David-Amar (une initiative qui en est à ses balbutiements, mais qui mérite d’être examinée), etc.

2019, déjà!

Nous nous sommes souhaités une excellente année 5779. Pourquoi ne pas le faire aussi pour 2019? Souhaiter le bien ne fait jamais de mal. Mes meilleurs vœux à vous tous. En particulier, que l’hiver ne soit pas trop long. Que la Floride soit clémente pour nos « snowbirds ».  Que nos voitures résistent aux nids de poule. Mais surtout, que chaque coucher de soleil soit un moment de sérénité; que chaque lever de soleil soit un moment d’espoir. Et qu’entre les deux, vous soyez heureux.

Je vous rappelle que si vous avez des suggestions, des commentaires ou des questions, je suis toujours personnellement à votre disposition.

 

Hon. Jacques Saada,
Président, CSUQ

saadaj@videotron.ca

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