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MAURICE PEREZ : la joie de danser sur des musiques israéliennes ou du monde

PAR ANNIE OUSSET-KRIEF

Annie Ousset-Krief

Annie Ousset-Krief

Annie Ousset-Krief  était Maître de conférences en civilisation américaine à l’Université Sorbonne Nouvelle à Paris. Elle réside maintenant à Montréal.

Il a la passion de la danse en lui, et la partage avec un enthousiasme inlassable. Maurice Perez est danseur, chorégraphe, et enseigne la danse israélienne à Montréal depuis 35 ans.

C’est à Paris, où il est né, qu’il découvre ce qui va être sa vocation : il étudiera le ballet moderne jazz auprès du chorégraphe américain Matt Mattox. Il se formera en parallèle à la danse israélienne avec des chorégraphes israéliens renommés : Shalom Hermon, Jonathan Karmon, Moshiko Halevi, Moshe Eskayo… Dessinateur industriel de son métier, il abandonne cette profession pour se consacrer exclusivement à la danse dès 1982, à Montréal où il s’est installé quelques années auparavant. Il enseigne alors la danse israélienne dans de nombreuses écoles, assure plusieurs cours pour adultes, anime des ateliers au Canada, aux États-Unis et en France. Il dirigera un camp d’été, « Danse Montréal », pendant 20 ans. Il se produit en France, où il est convié par des associations de danses folkloriques, et en Israël, où il est invité par des chorégraphes israéliens à enseigner ses danses. Car Maurice Perez est aussi créateur. L’une de ses danses, Hora Gil, reçut d’ailleurs le premier prix du concours des nouvelles danses israéliennes de Césarée en 1988. Il travailla comme chorégraphe pour le Théâtre Yiddish de Montréal, sous la direction de Dora Wasserman : trois pièces produites dans les années 1980, Lies my father told me, Shlmiel, et The Fiddler on the Roof. Il fut le chorégraphe de nombreuses troupes dans les années 1990, au Canada, mais aussi aux États-Unis. Une multitude d’activités qui ont fait de lui un personnage incontournable du monde de la danse à Montréal au fil des ans.

Aujourd’hui il ne peut consacrer autant de temps à la danse, mais il continue à enseigner dans plusieurs classes de CPE du Centre Communautaire Juif Sylvan Adams (Sylvan Adams YM-YWHA), il assure des cours pour adultes à la Chevra (Congrégation B’nai Jacob, rue Clanranald à Montréal), a un cours hebdomadaire pour adultes au Centre Communautaire Juif, tout en poursuivant ses tournées en France, en Israël et aux États-Unis. L’été, il fait danser sur le Mont-Royal, au bord du lac des Castors – pour la plus grande joie des promeneurs qui découvrent les sonorités des musiques klezmer, yéménite, hassidique, israélienne… Maurice Perez a ce talent artistique et cette passion de transmettre qui font de ses cours des instants de vrai bonheur.

 

« Vers une mémoire active du futur sépharade nord-africain » était le thème de la causerie brillante de Miléna Kartowski-Aïach, artiste et doctorante en anthropologie, de passage à Montréal et qui écrit régulièrement pour notre magazine LVS. L’écrivain canado-berbère Karim Akouche, était l’autre intervenant de ce dialogue autour d’une mémoire commune. Cet événement du 21 février s’inscrit dans le cadre du programme « Pour une citoyenneté réussie entre Juifs, Arabes, Musulmans et Berbères originaires d’Afrique du Nord au Québec ».

Ce numéro du LVS que vous lisez sur l’étude de la kabbale donnera lieu à une journée thématique d’ALEPH, probablement au courant du mois d’avril. Elle réunira nos contributrices et contributeurs ainsi que d’autres intervenants qui reviendront sur cette enquête inédite et la complèteront grâce à leurs interventions et aux vôtres. Nous ne manquerons pas de vous en informer.

Rappelons qu’il est possible de suivre le fil de l’actualité d’ALEPH sur son groupe Facebook ou sur son site : alephetudesjuives.ca

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