Rêve inachevé

Le vendredi dix-huit décembre, mille neuf cent cinquante-trois débarque sur les écrans parisiens Peter Pan, le quatorzième « classique d’animation » des studios Walt Disney. Pour l’occasion, tout ce que la ville lumière compte de cinéphiles américanophiles se précipite dans les salles de cinéma, à l’exception de Fortunée, ma mère, qui, au même moment et sans lien de cause à effet, me met au monde. À peine arrivé et vagissant, je lui occasionne la première d’une longue liste de déceptions. À cause de moi, mère ne peut s’ébahir à l’unisson des prouesses de l’intrépide enfant volant ; elle qui, sous le soleil de Fez, Maroc, de sa plus tendre enfance jusqu’à son départ pour la métropole, s’abreuvera à ces deux mamelles culturelles que furent la France et les États-Unis d’Amérique. Rien d’étonnant à cela. David, son père, avait fait carrière dans la légion étrangère, avant d’ouvrir un magasin de charbon qui périclita dans le temps de le dire ; ce qui justifia son départ précipité du royaume chérifien avec sa smala, direction porte de St-Ouen, Paris, France. D’aussi loin que je me souvienne, Fortunée, bien que native du Maroc, s’est toujours considérée comme Française. Plutôt cassoulet que tajine, Piaf que El Maghribi et plutôt Jules Ferry que Talmud Torah ; son arrivée en France fut sa renaissance.

Claude, mon père était, lui, un vrai parigot, comme on disait il n’y pas si longtemps encore. Né de Sarah, native de Paris et d’Isaac, originaire d’Izmir, apatride et débarqué à Paris dans les années vingt, Claude fut l’ainé d’une fratrie de quatre enfants. Isaac, ramassé lors de la première rafle du Vel-d’hiv, celle réservée aux Juifs étrangers, fut déporté à Auschwitz d’où il partit en fumée, laissant à mon paternel, alors âgé de quatorze ans, le rôle de chargé de famille. Entre l’étoile jaune, les faux papiers et toutes les démerdes et combines possibles et inimaginables pour prendre soin de Sarah, de son frère et de ses deux sœurs ; disons que son éducation religieuse fut mise au rancart. Après la libération, il convola en justes noces avec mère, fraichement arrivée de son Maroc natal, fonda foyer et famille. Chez les Chalom nous étions Français de confession juive ; confession que nous confessions deux fois l’an: à l’occasion de Pâques, en écoutant Joe Amar réciter la sortie d’Égypte sur un Vinyle 33 tours et le jour de Kippour, que nous passions dans des vêtements neufs au Cirque d’hiver transformé pour l’occasion en lieu de prières — ça exhalait quand même le fauve — avant de couper le jeûne chez Sarah, qui nous attendait sur le pas de la porte avec un morceau de pain salé trempé dans l’huile. Tels étaient les contours de ma judéité, sans oublier deux ou trois castagnes, en réponse aux brocards antisémites de « sale Juif », « Youpin » et autres « bite coupée », ou le nullissime quolibet mille fois entendu, à propos de mon patronyme « Chalom chalefemme ». J’étais donc Français de confession juive, jusqu’au lundi cinq juin mille neuf cent soixante-sept.

J’ai le souvenir d’avoir eu peur qu’il arrive quelque chose de grave, d’irrémédiable, sans trop savoir quoi précisément, à ce pays que je ne connaissais pas, si ce n’est d’en avoir entendu parler grâce à « La terre retrouvée », un magazine auquel mère était abonnée. C’est aux cris de « Mort aux Juifs » et « Les Juifs à la mer » que nous avons appris, en allumant le poste de télévision que l’Égypte, la Jordanie et la Syrie pays limitrophes d’Israël étaient entrés en guerre contre cette jeune nation d’à peine vingt ans. Pour la toute première fois, j’ai vu mon père inquiet et taciturne, lui qui d’habitude était d’un tempérament rieur et faisait montre de gaité. Sans doute ces cris lui rappelaient-ils ce qu’il avait vécu des années auparavant. Il n’en a jamais parlé. Le samedi dix juin, son inquiétude laissa place à un sentiment de fierté et à un intense soulagement. La guerre des six jours venait de prendre fin. « La terre retrouvée » n’était pas rayée de la carte et aucun Juif ne fut jeté à la mer. Pour fêter cet évènement, mon père offrit à chacun de nous un médaillon avec notre nom de famille écrit en lettres hébraïques à l’intérieur d’un Magen David. Ce jour là, je n’étais plus un Français de confession juive. En recevant ce cadeau des mains de mon père, je suis devenu pleinement Juif. J’avais treize ans et demi.

Pour mon quatorzième anniversaire, mes parents m’envoyèrent passer les vacances d’hiver avec le DEJJ. Ce n’était pas un mouvement de jeunesse sioniste, mais un mouvement de jeunesse communautaire ; le pendant des scouts ou des maisons de jeunes de la mairie. Ce fut ma première expérience avec des jeunes de mon âge, tous Juifs. Drôle d’impression de se sentir étranger et de ne pas être à sa place face à des jeunes bien dans leur peau, parlant fort et jurant sur la Thora, à propos de tout et de rien, le Magen David bien en évidence. Ma retenue face à leur exubérance et leur absence de complexes en réponse à ma gêne. C’est durant ces deux semaines que, pour la première fois de ma vie, j’ai entendu parler de la destruction du Temple de Jérusalem, de l’exil de Babylone, du suicide collectif de Massada, de la révolte du ghetto de Varsovie, de Hannah Szenes, et de la création de l’État d’Israël. C’est là que j’ai appris la Hatikva, chant de paix et d’espérance devenu hymne national, que nous chantions le soir avant d’aller nous coucher. C’est au cours de ces vacances d’hiver que j’ai découvert mon identité et me suis trouvé.

En porte-à-faux

Dès mon retour de vacances, je décide de participer aux activités du DEJJ. D’abord comme membre, puis à titre d’animateur. Durant mes années au lycée, j’ai passé plus de temps sur la Gestetner, à ronéotyper les programmes, coller des enveloppes et animer des groupes, que le nez dans mes bouquins. Pourtant, j’ai décroché mon bachot et me suis inscrit en année préparatoire à l’École des Mines ; mes parents caressant l’idée de voir leur fils ainé devenir ingénieur civil. C’était sans compter sur le six octobre mille neuf cent soixante-treize. Comme chaque année, nous étions au cirque d’hiver, qui exhalait toujours le fauve, pour les prières de Kippour. Durant l’office, un murmure se répand parmi les fidèles, avant de devenir rumeur, puis brouhaha. Je ne reconnais là aucun des chants liturgiques. Et pour cause. Loin d’être une prière, c’est une très mauvaise nouvelle qui circule dans les gradins. Israël vient d’être attaqué. Israël est de nouveau en danger. Autant dire que l’office s’est rapidement transformé en cirque. Les hommes, sortis dans la rue, foncent dans les bistros attenants en quête de nouvelles. Jamais les cafetiers n’ont vu autant de Talith dans leurs estaminets. Jamais prière de Ne’ila ne fut récitée avec tant de ferveur.

La guerre de Kippour éclate et la peur viscérale d’assister à la disparition d’Israël de la carte m’habite à nouveau. Mon père replonge dans un état taciturne et d’inquiétude. Pire encore. Il est atone, limite catatonique, comme nous tous à dire vrai. Il faut dire que les premiers jours de la guerre sont dantesques, voire apocalyptiques. Cette fois-ci, Israël se bat contre l’Égypte, la Syrie, le Maroc, l’Algérie, la Lybie, les avions de chasse pakistanais et accuse les contrecoups du soutien logistique de l’Union soviétique et du chantage au pétrole des pays du Golf. On est loin, très loin de l’euphorie de l’après juin soixante-sept. Fierté et confiance s’estompent devant la réelle et tangible possibilité qu’Israël disparaisse. D’autant que la rue, voulant effacer la défaite de la guerre des six jours, en appelle à la revanche arabe. Les cris « Mort aux Juifs » et « Les Juifs à la mer » cèdent place à ceux de « Mort à Israël » et de « OLP vaincra ». Il faut dire qu’à la différence des manifestations de juin soixante-sept, plutôt favorables à Israël, celles-ci sont profondément antisionistes et le port du Keffieh ne laisse planer aucun doute quant aux allégeances de ceux qui, nombreux, défilent derrière ces drapeaux aux couleurs noir, blanc, vert et rouge. Une première dans les rues de Paris. Je sens bien, sans pouvoir le nommer, que quelque chose d’important est en train d’advenir. Une certitude, cependant. Exprimer ma solidarité envers Israël, en manifestant dans les rues, quoi que nécessaire, m’apparait insuffisant, pour ne pas dire dérisoire. Ce petit pays, vivant au bord du gouffre depuis sa naissance, a besoin d’autre chose. Moi aussi.

En pleine guerre, un groupe du DEJJ fait Aliyah. Je suis censé en faire partie, mais compte tenu de mon année de prépa, je reste à Paris. J’y vais aux vacances d’hiver et découvre un pays au ralenti avec peu d’hommes dans les rues et le reste de ses citoyens, l’oreille collée au transistor. Après quelques jours, je réalise que je suis en porte-à-faux, mal à l’aise d’être là en touriste. C’est clair, ma place est ici. En rentrant, je l’annonce à mes parents qui n’y croient guère, trop habitués à mes décisions intempestives. Je me traine le reste de l’année et laisse tomber mes cours. Le vendredi neuf août mille neuf cent soixante-quatorze, le jour où Richard Nixon démissionne de la présidence des États-Unis d’Amérique, mais sans lien de causalité, je pars en Israël avec cette fois-ci un aller simple. Une fois de plus, mes parents sont déçus. La guerre de Kippour aura chamboulé le cours de ma vie.

Shmuel Hanavi, un quartier de Jérusalem. Un quartier séfarade, marocain, plus exactement ; celui du « second Israël », comme d’autres dans cette Jérusalem d’or, de bronze et de lumière. Un quartier sensible, oublié des pouvoirs publics, livré à lui-même et à ses habitants pour la plupart déscolarisés, quand ils ne sont pas carrément analphabètes. Un quartier avec ses immeubles délabrés, ses trafics en tous genres, sa prostitution, ses toxicos et ses jeunes qui tiennent les murs. C’est ici que j’habite, avec une vingtaine de copains du DEJJ, dans une résidence d’étudiants. Résidence, c’est vite dit. Plutôt un HLM pour étudiants étrangers. Mais bon, le confort n’est pas notre priorité. La notre, c’est l’organisation communautaire, au croisement de l’action éducative, sociale et politique. Rien de moins, me direz vous. Mais pourquoi se retreindre quand le rêve est possible ? Et puis, à nous vingt, nous réunissons les conditions gagnantes. Nous sommes Séfarades, originaires d’Afrique du Nord, nous étudions soit en psychologie, en éducation spécialisée ou en travail social, nous avons temps et énergie, et l’enthousiasme de nos vingt ans. Pour ma part, je laisse tomber le génie civil et opte pour la psychoéducation, préférant l’humain au béton. Une fois de plus, je déçois mes parents.

Dès les premiers contacts avec les résidents du quartier, nous comprenons rapidement que nous frappons un mur. Avec notre hébreu de niveau jardin d’enfants, notre « Séfaradité » pour seul sésame et, déjà sous l’influence du syndrome de Jérusalem, la conviction qu’on allait changer le monde ; nous avons tout de baltringues. Normal qu’on se fasse jeter. À leurs yeux, loin d’être des Séfarades, nous ne sommes qu’une bande de Français choyés, nourris, logés et entretenus au frais de l’état, à même leurs impôts. Étonnant comment une minorité est différemment cataloguée d’une société à l’autre. Juifs en France, Français en Israël. Dans la mouise et la mouscaille depuis trop longtemps, ce n’est certainement pas une bande de branquignols qui allaient régler leurs problèmes. Et puis, de quoi nous mêlons–nous ? Après une déprime collective et une autocritique d’obédience maoïste, nous mettons notre fierté au clou et reprenons le collier ; à commencer par l’apprentissage intensif de l’hébreu. Après six mois, nous obtenons notre Ptor bé Ivrit ; la certification qui nous permet de poursuivre nos études dans la langue d’Éliezer Ben-Yehouda. Champagne !

Et puis, chacun prend en main un aspect du projet, selon ses intérêts et compétences. Aux deux Michel, les plus talentueux d’entre nous, la décoration des Miklatim, transformés en ludothèques par les soins de Nicole, Lydie et Lyliane qui ont su convaincre un kibboutz de nous donner des jeux éducatifs. À Olivia et Mikhaël, d’aller secouer les services municipaux, pour le ravalement des immeubles et des cages d’escaliers, réparer l’éclairage des allées et reverdir les pelouses encore existantes. À moi, la responsabilité de monter un foyer pour les ados ; à Erik, d’obtenir des subventions auprès des pouvoirs publics pour l’organisation de comités de citoyens ; à Giorgio, champion d’Israël du saut en hauteur, l’organisation des sports ; à Wallik, Yves et Roselyne, les spectacles musicaux et à nous tous, de donner quinze heures semaine de notre temps pour l’aide aux devoirs, l’animation des ludothèques et celle du foyer. Au fil des mois, notre action fait tache d’huile. Mouskhara et les Katamonim, autres quartiers jérusalémites du « second Israël », s’inspirent de ce que nous faisons. Les médias en parlent et, élections obligent, des députés s’intéressent également à notre action. Jusqu’à l’Université Hébraïque de Jérusalem qui finance nos activités, aux mêmes conditions que ses autres projets. La « question séfarade » ressort des boules à mites. Pas si mal pour une bande d’immigrés Judéo-Franco-Séfarades d’Afrique du Nord.

Nous avons roulé comme ça durant quatre ans, le temps des études. Car en plus du quartier, il y avait la fac. Impossible de couler une année, au risque de perdre notre bourse d’études. Scénario inenvisageable. Ce serait mentir de dire que nous sommes sortis Majors de notre promotion. Nous avons poursuivi nos études, sans qu’elles nous dépassent, et obtenu notre Toar Rishon de notre Alma mater. Champagne ! Après l’université et Shmuel Hanavi, Tel-Hashomer et l’appel sous les drapeaux. En six mois, je suis conditionné, formaté et apte au combat. Je témoigne: Tsahal est d’une redoutable efficacité. Soldat confirmé, je pars pour le Néguev, y acquérir un savoir-faire indispensable à mon bien-être quotidien: correcteur de tirs en balistique. C’est ça ou canonnier. J’opte pour la balistique. Le huit décembre mille neuf cent soixante dix-huit, le jour du décès de Golda Meir, mais sans aucun rapport, je suis libéré de mes obligations militaires. Le vingt-huit décembre de la même année, jour du mariage de ma sœur Patricia, encore là, sans lien de causalité, je m’envole pour Montréal avec, en poche, un contrat de deux ans pour diriger le département jeunesse au centre communautaire juif. Cette fois, les parents me font franchement la gueule.

En touriste

Les chocs thermique et culturel ont été mes premiers souvenirs en sol québécois. Je ne vous bassinerai pas avec l’hiver qui n’en finit pas de s’éterniser ; vous vivez ça comme moi. Pas plus qu’avec ces expressions insolites telles que booster son char, breuvages alcooliques et autres chiens chauds ; vous connaissez ça aussi, vous qui souriez. Non, mon effarement fut de découvrir une communauté juive qui me définissait en creux, par la négative en quelque sorte. N’étant ni Ashkénaze, ni anglophone, j’étais ipso facto Séfarade et donc Marocain. Avec ce je-ne-sais-quoi de dédaigneux, voire d’infériorisant dans cette façon de m’étiqueter qui n’était pas sans rappeler cette condescendance de l’Establishment ashkénaze envers les orientaux en Israël. Simpliste, limite ridicule, comme identité prescrite, imposée, mais on n’échappe pas à la classification, la hiérarchisation et la catégorisation. Ça m’a fait penser à « petites boites », une chanson de Greame Allwrigt. C’est si rassurant de pouvoir caser les gens. Mais bon, j’étais habitué aux simplifications, approximations et autres quiproquos. Juif en France et Français en Israël ; pourquoi pas Marocain à Montréal, si ça peut rassurer… Et puis, étant de passage, j’avais autre chose à faire que de m’expliquer sur mon identité. Acquérir de l’expérience et rentrer à Jérusalem faire mon Master. C’était ça, l’idée.

Oui, c’était ça l’idée, le projet. Sauf que ça ne s’est pas passé comme prévu. Ça commence de façon anodine, mine de rien. Un collègue de fac me parle des frais de scolarité peu élevés, de l’excellence et de la bonne réputation des universités montréalaises, ainsi que des ententes avec leurs homologues israéliennes. Je me dis « pourquoi pas ». Je dépose une demande d’admission et suis accepté. Aussi simple que ça. Et puis, c’est tout bénef. Avec en poche, un diplôme de deuxième cycle et une expérience nord américaine, la réinsertion au Pays n’en sera que plus aisée. Je retarde donc de deux ans le projet du retour. C’est rien, deux ans. Une fois dans l’engrenage, je me suis pris au jeu. Pourquoi s’arrêter à la maitrise ? Avec un doctorat, ce sera mieux encore. J’en reprends donc pour cinq autres années, le temps d’obtenir l’ultime sésame : le titre de Philosophiae Doctor. Après dix ans de ce régime ; ce qui n’était que stratégie est devenue état. Il est vrai que c’est ici que j’ai fondé famille, ici que je fais carrière, enseigne, m’implique et participe, comme dit la publicité. Mais sans affect, avec détachement et dérision. Le rire à ma bouche. Je vis mon quotidien en touriste, tourné vers Sion. La vie est une drôle de coquine. Ce que j’ai rêvé réaliser au Pays, c’est ici que je l’ai accompli. Certains appellent cela la double allégeance. Pas moi, ne me sentant nullement obligé à aucune fidélité, ni obéissance envers une quelconque autorité. Je ne suis le vassal de personne, ni soumis à quiconque et ne dois allégeance à aucune tête couronnée, quelle soit chérifienne ou ibérique.
À l’allégeance, je préfère l’ambiguïté, en ce qu’elle a de difficile à appréhender et pour ce qu’elle est : la mère de la liberté. Je choisis l’ambiguïté, elle qui ouvre sur l’inachevé et tous les possibles. Difficile, en effet, de comprendre cet attachement viscéral, cette identification quasi charnelle avec cette « terre retrouvée », alors que je n’y ai vécu que peu d’années, bien moins qu’en France, pays de ma naissance et bien moins encore qu’en ce pays d’accueil. Je ne sais l’expliquer, mais ne peux concevoir de ne pas y poursuivre ma vie. À un jet de pierre de la retraite, l’inachevé devient possible. Naomi Shemer, auteur–compositeur-interprète israélienne a écrit un chant poignant: Al kol ele. Ce chant, sous la forme d’une supplication, d’une prière adressée à Dieu, exhorte à la protection de tout ce qui est simple et beau dans la vie, et pour toujours revenir chez soi, sur cette terre « … Al hadvash ve’al ha’okets al hamar vehamatok shmor nah Eli hatov al tishkakh et hatikva. Hashiveni vé-ashouva el ha’arets hatova ». Oui, le rêve inachevé est possible.

Maurice Chalom, Ph.D
https://www.youtube.com/watch?v=EwoE9KdK8YM

Top